Quels joueurs ont marqué ou perdu des points lors de la tournée d’automne ?

Quels joueurs ont marqué ou perdu des points lors de la tournée d’automne ?
Quels joueurs ont marqué ou perdu des points lors de la tournée d’automne ?

Les trois matches de la tournée d’automne ont été riches d’enseignements pour l’entraîneur Fabien Galthié et son staff. Plusieurs joueurs ont marqué des points, tandis que d’autres en ont perdu.

À bien des égards, une saveur particulière régnait sur cette tournée automnale des Bleus. Un an après le traumatisme de la dernière Coupe du monde, quelques mois après le tremblement de terre économique de l’été, le retour d’Antoine Dupont… Résultat, le XV de a reconquis son public en remportant ses trois tests contre le Japon (52-12) , Nouvelle-Zélande (30-29) et Argentine (37-23). Le tout sans Cyril Baille, Romain Ntamack et Damian Penaud…

Sur l’aspect purement sportif, Fabien Galthié peut tirer des conclusions individuelles intéressantes. Certains joueurs ont bien fait, tandis que d’autres n’ont pas saisi leur chance.

Ils ont marqué des points

Thomas Ramos a fait oublier Romain Ntamack. Ce que Matthieu Jalibert n’a jamais réussi à faire. En l’absence de l’ouvreur toulousain, l’arrière habituel a brillé avec le numéro 10 sur le dos. Mis sans le vouloir sous pression en raison de la mise à l’écart du Bordelais, Ramos a assumé son rôle de patron. Sa gestion et son alternance pied/main sont un modèle du genre. Son efficacité contre les Polonais impressionne (100% contre les Noirs et l’Argentine). Sa colère est aussi une raison qui a poussé le staff à l’installer à côté du fantôme Antoine Dupontce qui n’a fait que renforcer son statut de meilleur joueur du monde. Ramos est plus qu’une alternative à l’Open.

L’autre grand gars de la tournée porte un casque rouge. Louis “Bip-Bip” Bielle-Biarrey. L’ailier de Bordeaux-Bègles n’a que 21 ans mais quelle classe, quel peps et surtout, quel gaz ! Flashé à 35 km/h face à la Nouvelle-Zélande, l’Isérois a inscrit quatre essais lors de cette tournée, portant son total à 10 en 14 sélections. “Il comprend tout”résume Galthié. Le futur, et surtout le présent, c’est lui.

Les gros biceps de Paul Boudéhent et l’hyperactivité de Tourbe Mauvaka méritent également d’être soulignés. Le premier a montré qu’il était bien plus qu’un simple look. Avec son visage de Superman, le troisième ligne rochelais s’est illustré par sa capacité à répondre au défi physique du niveau international, en attaque ou en défense. Quant au talonneur toulousain, il s’impose petit à petit comme la référence mondiale à son poste. « Peat’ » sait tout faire, avec ou sans ballon. Et même finir les matchs en troisième ligne…

Ils ont perdu des points

Matthieu Jalibert est le grand perdant de la tournée. Le Bordelais n’a pas apprécié son déclassement dans la hiérarchie des ouvreurs, qui plus est derrière un latéral entraîné, en la personne de Thomas Ramos. Hors groupe face aux All Blacks, il a demandé au staff de revenir à Bordeaux et de ne pas faire partie des « extra-joueurs ». Une décision pas vraiment du goût de Fabien Galhtié. Toujours performant avec l’UBB, Jalibert n’a jamais excellé avec le maillot bleu sur les épaules. Evidemment, ce n’est pas près d’arriver… Voilà désormais Ntamack, Ramos et même Dupont, qui a terminé les deux derniers matches lors de l’ouverture du score, devant lui en Bleu.

Un autre Bordelais peine à mettre un pied en équipe de France : Yoram Moefana. Le centre de 24 ans ne parvient pas à démontrer ses qualités de joueur hybride. Il n’a pas réussi à oublier Jonathan Danty ou Nicolas Depoortère. Ce dernier, prévu pour débuter cette tournée, ne s’est pas inquiété.

Enfin, le cas Grégory Bon sang questions. Homme de base de Galthié, le numéro 8 a été entraîné tôt contre les Noirs (46e) et n’a pas été sur la feuille face aux Pumas. Un choix fort de la part du staff qui n’hésite plus à écarter des joueurs cadres hors de forme. Si son crédit est loin d’être nul, le Rochelais connaît le travail qu’il doit accomplir afin de retrouver son niveau. Mais en interne, des rumeurs courent selon lesquelles Alldritt serait physiquement nerveux.

Ils ne sont pas morts

Trois Toulonnais sont concernés par cette catégorie. Tout d’abord, Charles Ollivon. Le grand Charles, auteur d’un début de saison en club neutre, a profité de la blessure de François Cros et de l’absence de Grégory Alldritt pour réintégrer le groupe lors des deux derniers matches. Titulaire contre l’Argentine, le premier capitaine de l’ère Galthié a retrouvé de sa superbe, signant une performance majeure.

Gabin Villière a également fait son retour en Bleu après un an d’absence. Il a eu la lourde tâche de remplacer Damian Penaud et Théo Attissogbe. Et Gabin a fait Villière. L’autre ailier au casque rouge des Bleus a montré toute son agressivité, s’est très bien défendu face aux Noirs et s’est offert un essai face aux Pumas.

Le pilier gauche Jean-Baptiste Groslongtemps troisième dans la hiérarchie des piliers gauche derrière Cyril Baille et Reda Wardi, a retrouvé un niveau plus que correct.

Les cadres Gagner Anthony (34 ans) et Gaël Fickou (30 ans) a rappelé qu’ils avaient encore du jus et étaient plus que des acteurs de transition avec la nouvelle génération.

 
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