Il est entré dans le cœur des Français avec une demi-volée mythique contre l’Argentine en 2018. Après ce but emblématique du sacre de la France à la Coupe du Monde 2018, Benjamin Pavard s’impose en équipe de France. Pourtant, sa situation a été délicate ces derniers mois avec les Bleus entre non-sélection et son nouveau statut de remplaçant. En effet, alors que Jules Koundé s’est imposé comme défenseur droit avec la France, le joueur de l’Inter Milan doit se contenter des miettes chez les Bleus. Une nouvelle réalité à laquelle l’intéressé a été confronté lors du dernier Euro. Rappelé, il n’avait été que simple remplaçant et n’avait pas joué une seule minute. Un épisode auquel Benjamin Pavard n’avait que peu de goût.
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Alors que plusieurs sources indiquaient que l’ancien joueur du Bayern Munich se traînait le spleen cet été lors du tournoi continental, ce dernier est revenu sur ce tournoi particulier au micro de Téléfoot ce dimanche : «mon rôle de remplaçant à l’Euro ? Nous préférons jouer et être sur le terrain. Mais il faut rester positif, car c’est important pour le groupe. J’étais prêt mentalement et physiquement à jouer si le coach faisait appel à moi. Le plus important, c’est le collectif. Nous n’avons pas le temps de réfléchir au football. Il faut se remettre en question et je me suis remis en question. Le meilleur est à venir, j’espère. On discute beaucoup avec le coach, il y a beaucoup de respect. S’il y a quelque chose à dire, on le dit avec le coach. Il n’y a eu aucun problème avec l’entraîneur depuis mes débuts jusqu’à maintenant.»
Benjamin Pavard pense à la Coupe du monde 2026
Toutefois, les affaires du natif de Maubeuge ne se sont pas améliorées après le tournoi en Allemagne. En effet, le défenseur de l’Inter Milan n’a pas été convoqué lors des rassemblements de septembre et octobre. Un crève-cœur pour le joueur formé au LOSC qui avait bâti une partie de sa carrière sur ses prouesses en équipe de France. Rappelé pour les deux semaines de novembre qui ont suivi la blessure de Wesley Fofana, Pavard a même eu le plaisir de retrouver les terrains sous la tunique du coq en disputant huit minutes contre l’Italie dimanche dernier. Un retour qui a plu à Pavard : «si j’avais raté l’EDF ? Honnêtement oui. Depuis novembre 2017, j’ai été appelé en équipe de France. C’est bizarre de voir des amis jouer à la télé. J’en ai profité pour recharger mes batteries. Je suis revenu encore plus fort aujourd’hui. (…) Le retour contre l’Italie m’a fait du bien. Il y a des émotions qui m’ont manqué et c’est toujours un plaisir de représenter la France. J’ai apprécié la soirée.»
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Un statut précaire chez les Bleus qui pose forcément une question : comment l’intéressé gère-t-il cette nouvelle situation ? Alors que plusieurs de ses illustres coéquipiers ont récemment fait leurs adieux à l’équipe de France (Varane, Giroud, Griezmann), la perspective d’une retraite internationale apparaissait comme une alternative crédible. Pourtant, Pavard n’y a jamais pensé : « arrêter avec les Bleus ? Non, cela ne m’a pas traversé l’esprit. J’aime toujours les maillots. J’ai toujours envie de jouer. Je suis dans une période où je ne joue pas beaucoup en ce moment avec la France mais je suis encore jeune, je n’ai que 28 ans. Je n’ai pas de préférence, je suis très polyvalent. J’ai commencé ma carrière au milieu de terrain. A l’Inter, je joue dans une défense à trois. J’ai l’habitude de jouer d’un seul côté. Ce sera le choix de l’entraîneur, je suis prêt à jouer. Evidemment, après avoir montré à Didier Deschamps qu’il était déterminé à montrer sa valeur avec les Bleus, disputer la Coupe du Monde 2026 avec la France est un objectif pour le défenseur polyvalent : «la Coupe du Monde 2026 ? Pensez-y, non. Parce que c’est encore loin. Mais un objectif, oui.» Le message est passé.
Pub. le 24/11/2024 14:15
– MISE À JOUR 24/11/2024 14:49
