Vendredi 22 novembre, le président du syndicat intercommunal de l’électrification Champsaur-Valgaudemar, Dominique Goury, a réuni le conseil syndical et les maires concernés pour leur présenter le projet de rénovation des lampadaires publics, devenus vétustes et énergivores. Ce projet d’envergure – qui concerne plus de 3 000 foyers – est estimé à 3 250 000 euros HT et vise à réaliser 60 % d’économies de fonctionnement sur la surface à rénover.
« Dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, les collectivités doivent réaliser des économies considérables en termes de consommation énergétique. D’ici 2030, la France ambitionne de réduire sa consommation globale d’énergie de 20 % par rapport à 2012 », a présenté le président du syndicat. L’objectif est de remplacer le parc existant par un réseau d’éclairage public économe en énergie et éco-compatible, capable de répondre à différents usages.
Concrètement, les luminaires obsolètes seront remplacés par des LED, qui ont l’avantage de durer plus longtemps et de permettre d’importantes économies d’énergie. De plus, ils minimisent la pollution lumineuse et préservent la biodiversité locale et le bien-être des habitants.
60% d’économies prévues
« La proposition du syndicat est de mutualiser les moyens », a indiqué Dominique Goury. Avant de donner la parole à Nicolas Mangin, le directeur de Génilum, bureau d’études spécialisé dans le luminaire. “Il s’agit de 60% d’économies envisagées sur un poste qui représente 41% de la consommation électrique”, a-t-il précisé. Et d’ajouter : « On éclairera mieux, le flux ira davantage sur la route et moins sur les façades. Les lumières n’éclaireront plus la voûte céleste. À l’heure actuelle, 10 à 15 % de la lumière est dirigée vers le ciel. »
L’objectif est d’assurer autant que possible la sécurité des piétons et des cyclistes en évitant les collisions avec les véhicules. Et aussi de déterminer le bon éclairage pour chaque commune en prenant en compte les usages et en modulant les niveaux d’éclairage. Ce programme d’éclairage intelligent devrait démarrer en mars 2026. D’ici là, le bureau d’études accompagnera les communes dans ce projet et dans la recherche de subventions. « Nous vous donnerons les bonnes pratiques et vous déciderez », a assuré Nicolas Mangin.