Travaux nécessaires pour fiabiliser les lignes en direction de Paris Est

Travaux nécessaires pour fiabiliser les lignes en direction de Paris Est
Travaux nécessaires pour fiabiliser les lignes en direction de Paris Est

Régénération des voies mais aussi effondrement du remblai, comptage des passagers et tarification : le CDIU (Comité de Défense

des Intérêts des Usagers) de Château-Thierry chargé d’informer les usagers des lignes TER et de la ligne P en direction de Paris Est fait le point.

Travail le week-end cette fin d’année

Dimanche 10 novembre dernier, nous étions sur les pistes, nous racontent Julien Rousselot, président du CDIU et Christine Perardel Guichard, responsable de la communication. Nous avons pu constater les travaux importants qui consistent actuellement au démontage des voies et traverses en bois puis à la pose de nouvelles voies, traverses en béton et ballast sur 7 km. Un déploiement impressionnant d’équipements et de ressources humaines.

En effet, dans le cadre du dialogue territorial établi avec SNCF Réseau, les associations et collectifs de Château-Thierry, Meaux et Provins ont été conviés à une visite du chantier de grands travaux entre Meaux et Trilport.

Ces travaux ou RVB (jargon ferroviaire : renouvellement des voies de ballast) ont nécessité l’interruption de la circulation les week-ends du 26 octobre au 1er décembre.

SNCF Réseau interviewed, told us: « Cette régénération devrait rendre le réseau plus fiable et donc moins de dysfonctionnements,

de pannes de signalisation, soit globalement moins de sujets à des retards de circulation pour les usagers. Nous sommes aujourd’hui dans un processus de rattrapage de plusieurs années et nous ne pouvons, à ce stade, donner de date de fin pour les travaux sur cet axe. Par ailleurs, d’ici un an (novembre 2025) débuteront les travaux de la gare de Château-Thierry : nous commencerons par les piliers pour accueillir les ascenseurs sur les quais. Plusieurs week-ends sont déjà prévus sans trafic sur cet axe et une concertation a déjà commencé avec les différents transporteurs (TER, Transilien) pour l’organisation des substitutions. »

Et Christine Perardel complète : « Il fut un temps pas si lointain où SNCF Réseau ne communiquait pas : je n’ai jamais cessé de souhaiter

un lien direct avec cette entité. Aujourd’hui, le dialogue territorial permettra de travailler en concertation et en amont. Plus question d’imposer

dates sur un calendrier deux ou trois mois avant les travaux. »

Lors de la première rencontre de dialogue en avril dernier à Meaux ; élus locaux, associations, Transilien et SNCF Réseau se sont retrouvés autour d’une table. Les travaux de 2025 ont déjà été évoqués. L’intérêt est de prendre en compte les week-ends où les manifestations,

des fêtes locales ont lieu sur les différents territoires et définissent également conjointement des plans de transports. Les associations se sont principalement attachées à apporter un accompagnement en mode substitution : lignes de bus, respect des arrêts et des horaires définis, ainsi que de la tarification.

des voyageurs à mieux évaluer afin de limiter l’attente des bus.

Effondrement d’un remblai – bilan de l’événement

Pour revenir sur l’effondrement du talus en bordure de voie près de Trilport le 10 octobre et l’interruption de circulation de deux semaines, nous sommes revenus très récemment auprès du délégué territorial d’IDF Mobilités : « Il est clair que les moyens mis

mis en œuvre côté Transilien ont été importants. Il s’agit d’une situation, il faut l’admettre, tout à fait exceptionnelle mais qui pourrait

se reproduire, compte tenu des phénomènes météorologiques et de l’augmentation des précipitations. Des retours utilisateurs axés sur les temps de trajet

trop de temps en bus (plus de 4 heures par jour pour les usagers de la gare de Château-Thierry pour rejoindre Paris). Même si certains

empruntaient la ligne Paris Nord via Soissons, ils étaient très minoritaires car cela les obligeait à prendre leur véhicule personnel à leurs frais. Dans une telle situation, nous pensons que la solution des bus directs vers Paris, à l’initiative des Hauts-de- et

Grand Est, aurait permis de décharger la ligne P, déjà chargée en temps normal. Les utilisateurs réguliers de Ter n’avaient pas de solution

que de se rabattre sur les Transiliens, même ceux venus de Dormans, Épernay pour certains. »

And Julien Rousselot adds: « Notre Association, le Collectif et l’Adulte d’Epernay ont travaillé ensemble pour offrir aux usagers et adhérents

informations via nos réseaux, celles-ci nous étant transmises par la cellule de crise Transilien Paris Est avec laquelle nous avons été en contact.

Nous avons essayé de prendre en compte les messages et appels de nos adhérents jusque tard dans la soirée ; parfois pour les rassurer, pour les aider dans

leur voyage chaotique. Les premiers jours ont été très compliqués pour mettre en place les plans de transports car si certaines compagnies de bus (Transdev) sont déjà en contrat avec la SNCF, cette dernière a dû en chercher d’autres pour compléter. Côté Ville de Meaux, des travaux routiers sont en cours autour de la gare, IDF Mobilités a dû obtenir des accords rapides pour le stationnement des nombreux bus de remplacement.

La Ville a également contribué en renforçant la police municipale. C’est là que l’on voit le travail collectif qui a aidé à la gestion des

cet événement. »

Chiffres du décompte des passagers

La réunion à laquelle nous avons participé le 5 novembre était consacrée à la présentation des comptages effectués sur la ligne P et a démontré l’augmentation du nombre d’usagers de la ligne vers Château-Thierry par rapport à la ligne La Ferté-Milon. , perdant des utilisateurs. Le comptage était manuel car les trains à destination de Château-Thierry ne sont pas équipés des systèmes de comptage automatique présents sur les trains Paris Meaux. Les comptages ont été effectués en semaine et le week-end, les 16, 17 et 19 septembre 2023. La ligne a enregistré une augmentation significative de 37 % des usagers entre 2010 et 2019, soit 120 000 voyageurs par jour. Nous sommes aujourd’hui autour de 110 000 voyageurs/jour.

Concernant la fréquentation de l’axe vers Château-Thierry, nous avons la hausse la plus significative de 4% par rapport à 2019, en semaine

et 18% samedi. Concernant la gare de Château-Thierry, près de 30% d’ascenseurs supplémentaires sont annoncés,

en semaine, par rapport à 2019.

President Julien Rousselot specifies: « Nous voulions ces comptages car les précédents dataient de 2019 et quand on connaît l’augmentation démographique, aussi bien en Seine et Marne qu’en Aisne, c’était pertinent. La plus grande charge de trains de pointe

samedi avait été signalé. Si celui-ci devait augmenter dans les années à venir, de nouveaux sillons devraient être trouvés sur cette ligne et

c’est là que l’électrification de la ligne vers Trilport présentera également un intérêt. Mais à ce stade, il n’est annoncé que pour 2032, les études étant en cours.

Force est également de constater que les deux trains supplémentaires mis en place depuis mai 2020, suite à nos alertes, au départ de Château-Thierry à 7h21 et de Paris Est à 18h05, ont été largement empruntés, ont permis de vider les autres trains encadrants et surtout avoir un confort amélioré

utilisateurs. Pour rappel, nous étions dans des trains remplis à 140% aux heures de pointe. Cela est devenu inacceptable et a conduit à des situations

conflit entre voyageurs. »

Côté prix

A compter du 2 janvier 2025, dans le cadre de la réforme tarifaire (ou tarif unique) d’Île-de-France, le tarif pour les usagers occasionnels de la ligne P, au départ de Nanteuil/Saacy pour rejoindre Paris ou sa banlieue, sera porté à 2,50 euros. vous permettant d’utiliser à la fois le Transilien, le RER et/ou

le métro parisien, quel que soit le kilomètre parcouru. Pour rejoindre Château-Thierry, il faudra quand même ajouter un ticket régional à 4,60 euros

(soit un total de 14,20 euros pour un aller-retour). Pour rappel, l’aller-retour en TER à tarif réduit de 50% coûte désormais 20,40 euros.

(sur 90 km). La ligne Transilien reste donc très compétitive.

Christine Pérardel ajoute : « Lors de notre récent point avec le Délégué Territorial IDFM, il nous a annoncé qu’IDF MOBILITÉS et sa présidente, Mme Valérie Pécresse, travaillaient avec les régions voisines sur la carte Navigo (Aisne, Aube, Oise, Normandie, etc.) pour simplifier la tarification ;

un titre unique pour les abonnés de la ligne P Château-Thierry Paris serait le bienvenu ! Aujourd’hui, nous achetons deux titres de transport : un IDF et

une régionale.

C’est un dossier que nous allons suivre car il fait partie des demandes du CDIU depuis plusieurs années. Il suffit que les Régions se parlent

et parvenir à un compromis financier, dans l’intérêt de milliers de voyageurs quotidiens. Aujourd’hui, la frontière Nanteuil/Saacy devrait pouvoir s’estomper quelque peu. »

CDIU

 
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