400 appels supplémentaires au Comité d’habitation de la Rive-Sud

400 appels supplémentaires au Comité d’habitation de la Rive-Sud
400 appels supplémentaires au Comité d’habitation de la Rive-Sud

La crise du logement continue de sévir dans la région. À l’approche du 1er juillet, beaucoup ressentent le stress de ne pas avoir de toit convenable au-dessus de leur tête. Une situation constatée par le Comité logement de la Rive-Sud qui se dit dépassé par le nombre d’appels.

«La situation ne s’améliore pas», confirme Marco Monzon, directeur général du Comité logement Rive-Sud. Nous travaillons, avec l’aide de partenaires, pour trouver des mesures d’urgence.

En même temps, avec un délai aussi serré, il existe peu de solutions. M. Monzon a fait savoir qu’autrefois, il était possible de trouver un logement de dernière minute. Mais la situation s’est dégradée au fil des années.

«Nous parlons partout de faibles taux d’inoccupation», fait-il savoir. Environ 1%. Mais ce que ce chiffre ne dit pas, c’est le prix de ces maisons. Ce n’est pas nécessairement ce que les gens ont la capacité de payer.

Appels antérieurs

Le Comité d’habitation de la Rive-Sud a décrypté que la situation ne s’améliore pas depuis que les appels de personnes craintives ont résonné plus tôt cette année. Ils sont également plus nombreux. «Nous avons compilé nos statistiques à la fin du mois de mars et nous avons constaté 400 appels de plus que l’an dernier», a indiqué le directeur général du Comité d’habitation de la Rive-Sud. Pour un total de 3200 l’année dernière. Les gens nous disent qu’il n’y a pas plus de logements disponibles et que ce qui reste coûte plus cher aux ménages à faibles revenus.»

D’autres camps à prévoir ?

La crise du logement exacerbe le phénomène des sans-abri. À Longueuil, les camps ne passent pas inaperçus. « La tendance est très grave, mais l’itinérance n’est pas qu’une question de logement », explique M. Monzon. Mais les camps démontrent qu’il existe un problème social préoccupant.»

D’ores et déjà, son équipe a pu identifier un profil type de la personne vulnérable à loger. Mais dans un contexte économique précaire, presque personne n’est épargné. La classe moyenne a également du mal à trouver un logement.

La responsabilité des villes

L’année dernière, le Chantier territorial en logement social, un regroupement dont faisait partie le Comité logement Rive-Sud, a contacté les municipalités de la MRC du Roussillon pour les inviter à faire partie de la solution à la crise du logement.

«Nous avons eu quelques rencontres avec des élus», note M. Monzon. Nous ferons des relances prochainement, mais je sens qu’il y a beaucoup moins d’enthousiasme. Il y a des initiatives lancées, mais j’ai l’impression que beaucoup de villes ne savent pas comment aborder la situation.

Il a également observé que certaines villes semblaient vouloir se dégager de toute responsabilité dans le phénomène.

Il estime que les villes peuvent protéger le parc locatif afin d’éviter la transformation en logements temporaires de type Airbnb. « Nous devons protéger le logement des fluctuations du marché », a-t-il déclaré. Les villes doivent également avoir des réglementations en matière d’assainissement.

Il salue le projet de loi contre les expulsions, mais il regrette de constater qu’il ne va pas assez loin pour contrer tous les stratagèmes utilisés par les propriétaires.

 
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