nouvelle bataille au Conseil sur le logement familial

nouvelle bataille au Conseil sur le logement familial
nouvelle bataille au Conseil sur le logement familial

“Si c’est le seul obstacle à la transformation de ces lieux en hébergements d’urgence, je me porte volontaire pour aller chercher moi-même les clés auprès de Valérie Pécresse”, s’est exclamée Fatoumata jeudi au Conseil de Paris. Koné. Pour le président du groupe Les Ecologistes, il est impensable que des familles d’écoliers se retrouvent à la rue, alors même que des lycées désaffectés, Georges-Brassens au XIXème siècle et Brassaï au XVème siècle, sont disponibles.

L’élu demande donc aux maires d’arrondissement d’agir. Un souhait adopté jeudi par le Conseil de Paris, mais Fatoumata Koné a réaffirmé sa mobilisation « jusqu’à ce que les lycées soient ouverts pour accueillir les enfants des rues ».

Depuis la rentrée, 558 familles dorment dehors à Paris. En 2023, plus de 400 écoliers ont été recensés comme sans abri. Face à l’augmentation sans précédent du nombre d’élèves sans abri et à l’action des associations, la présidente (Libres !) d’Île-de-, Valérie Pécresse, avait donné son accord au préfet de région, lui, il y a un an, pour que réquisition temporaire et transformation de cinq lycées parisiens en centres d’hébergement pour familles, dont le lycée Georges-Brassens.

En octobre dernier, François Dagnaud insistait sur le fait qu’un centre franco-berbère était sur le point de s’installer dans le bâtiment désaffecté du lycée. Un hébergement temporaire aurait donc été possible, mais « six mois » avant.

Un centre pour accueillir 50 familles au XIXème siècle

Jeudi, Fatoumata Koné, présente à une manifestation en octobre pour réclamer l’ouverture de ce lycée comme centre d’hébergement, a réitéré sa demande au Conseil de Paris. En demandant également l’ouverture du lycée Brassaï dans le même but.

« C’est une question d’humanité et je veux croire que notre majorité et l’opposition peuvent s’entendre sur la nécessité de protéger les familles et les enfants. Et ne me dites pas que vous n’avez pas les clés de ces établissements », lance-t-elle, irritée, à ses pairs.

Quelque peu agacé, François Dagnaud, maire du XIXe siècle, a d’abord rétorqué qu’il n’était « pas destiné à récupérer les clés de ces établissements ». Mais, face à l’urgence d’accueillir des familles avec des enfants des écoles des rues dans son quartier, comme ailleurs à Paris, François Dagnaud assure : « Nous ne pouvions pas faire dépendre l’inévitable extension de nos dispositifs d’accueil des calendriers de la région Île-de-France. , qui a mis du temps à engager les démarches administratives pour le démantèlement de ce lycée Georges-Brassens. »

Même s’il n’était pas destiné à détenir les clés de ces établissements, le maire du XIXe siècle a précisé qu’il avait néanmoins déjà agi en faveur des familles ayant des enfants scolarisés, en ouvrant les portes d’un centre d’hébergement dans son arrondissement.

” J’ai proposé il y a deux semaines la mise à disposition d’un local communal dont j’ai la maîtrise, l’ancien centre du goût situé au cœur du quartier, et j’ai le plaisir de vous informer ” que ce centre accueille depuis lundi soir des familles de des enfants scolarisés au XIXème siècle et ailleurs dans Paris, qui sont ainsi abrités», s’est félicité le maire du XIXème siècle. Ce centre avait déjà été utilisé de la même manière l’hiver dernier et peut accueillir jusqu’à 50 familles, même si la neige est apparue jeudi dans la capitale.

 
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