réduire les dépenses de 61 millions d’euros sur cinq ans

réduire les dépenses de 61 millions d’euros sur cinq ans
réduire les dépenses de 61 millions d’euros sur cinq ans

POLITIQUE. Le Conseil départemental de la Haute-Marne a débattu ce vendredi matin des orientations budgétaires 2025. La réduction des dépenses d’investissement et de fonctionnement se poursuivra jusqu’en 2030.

« Nous allons tout droit vers une destruction sociale et territoriale historique ! » Pour Nicolas Lacroix, il s’agit d’une conséquence prévisible pour les collectivités locales si l’État “continuer sur le chemin” d’une demande d’effort qui pèse sur eux. « Le Premier ministre a dit dans son discours général qu’il faut protéger les plus vulnérables, tout en nous laissant les moyens de le faire »a ajouté le président du Conseil départemental de la Haute-Marne, vendredi 22 novembre, lors d’une séance plénière marquée avant tout par le débat sur les orientations budgétaires.

Le contexte, le premier vice-président Bernard Gendrot l’a rappelé : un ” effort “ de 5 à 7,5 milliards d’euros demandés aux collectivités, dans le cadre du premier projet de loi de finances 2025 actuellement débattu au Parlement. En attendant l’issue des travaux parlementaires, la majorité du Département a déjà annoncé que l’objectif est de réduire les dépenses. “jusqu’à 61 millions d’euros, sur un total de 1,7 milliard d’euros projeté sur la période 2025-2030”. Concrètement : 34 millions d’euros de dépenses d’investissement en moins, 27 millions d’euros de dépenses de fonctionnement en moins.

“Pas dans l’avion”

C’est ce qui se reflétera déjà dans le budget initial 2025 qui sera voté prochainement. “On aurait pu choisir l’avion, on a fait les choses plus finement, politique par politique”résume Nicolas Lacroix. L’objectif est « maintenir la qualité tout en faisant des efforts »a ajouté la vice-présidente Rachel Blanc, répondant aux questions de Laurence Robert-Dehault (RN) sur une réduction de 500 000 € du budget alloué à l’autonomie. C’est à l’unanimité que les élus ont constaté – c’est désormais obligatoire depuis l’année dernière – qu’il y avait eu un débat, avant de passer à l’examen des dossiers de la commission permanente.

LF

 
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