Le Téléthon a lieu cette année les vendredi 29 et samedi 30 novembre. L’année dernière, l’événement a permis de récolter 930 000 euros dans le Gard.
« Il est essentiel de pouvoir faire la fête pour récolter des fonds et faire avancer la recherche »clame Pascale Loison, coordinatrice de l’AFM, qui organise le Téléthon les 29 et 30 novembre. Cette année, premier changement, les dates sont avancées car il était impossible d’avoir les 30 heures de télévision le premier week-end de décembre en raison à l’inauguration de Notre-Dame. “Mais il y aura des activités les 7 et 8 décembre et cela durera jusqu’au 15 décembre”poursuit l’organisatrice, qui se fixe aussi l’objectif « faire sourire les enfants »
L’année dernière, le Téléthon a récolté 930 000 € dans le Gard, dont 130 000 € à Nîmes. La préfecture du Gard est une nouvelle fois mobilisée. Oussam, « partenaire historique » rappelle David Tebib, proposera plusieurs activités pour le match de handball du 13 décembre, contre Cesson-Rennes, “un match à fort enjeu avec 2 500 ou 3 000 personnes dans les tribunes” qui sera lancé par un enfant malade. Les apprentis de l’agence de formation CFA Sud organisent une journée crêpes à partir de ce mardi 26 novembre et emballent des cadeaux chez Decathlon les deux premiers mercredis de décembre. Les résidences services seniors Les Jardins d’Arcadie rejoignent l’aventure au niveau national. A Nîmes, les habitants vendront des gâteaux et des chocolats chauds sur l’avenue de la Méditerranée, à proximité du CGR. La résidence du Grau-du-Roi participera également au week-end.
Flora Vautier, Paralympic medalist as godmother
Le cœur battant du Téléthon de Nîmes sera à l’Université Vauban. Samedi 30 novembre, à 11 heures, une marche solidaire s’élancera de la rue Guizot à la découverte du patrimoine. Ensuite, la faculté regroupera les activités, en présence de la marraine Flora Vautier, médaillée de bronze en tennis de table aux derniers Jeux Paralympiques. Parmi les nombreuses activités, une tyrolienne de 30 mètres dans les douves du Fort Vauban, mais aussi du saut de rocher, de la sevillana, des structures gonflables, une course challenge, des photos avec les mascottes et la torche olympique, des food trucks…
Uchaud, ville phare
Mais la ville phare du Gard cette année sera Uchaud. « L’année dernière, ils ont dépassé les 10 000 €, welcomes Pascale Loison. Uchaud n’a jamais postulé mais nous l’avons sélectionné en reconnaissance de l’engagement et de la mobilisation des associations et de la municipalité ». Le village accueillera la société Merces pour créer un village médiéval de 400 mètres carrés, avec combats à l’épée, tir à l’arc, illuminations, frappe de pièces de monnaie… Les pompiers proposeront également des activités. En tout, les curieux auront le choix entre une cinquantaine de propositions, dont le thème commun, la construction d’un château fort en briques de lait.
« Notre monument principal est notre cœur, notre tissu associatif »expliquent le maire Geoffrey Léon et son adjoint Michel Alcaraz, qui souhaitent pour l’occasion que la mobilisation du village soit “chevaleresque.”
Aimargues sera aussi particulièrement mobilisé, grâce à Benjamin Murcis, ancien gendarme et père du petit Antoine, 12 ans, confiné en fauteuil roulant par myopathie de Duchenne. Avec l’association Les Képis Pescalune, il reliera Montluçon, la ville natale de son fils, et la Petite Camargue à vélo en quatre jours.
Challenge sportif à Aimargues
A son arrivée, il passera le relais à Vincent Noyer, qui compte réaliser en 48 heures, 5 000 pompes, 5 000 redressements assis, 5 000 sauts avec écart, 80 kilomètres de course, 300 kilomètres de vélo et 96 tonnes de développé couché. . couche. Plusieurs acteurs de la série Ici tout commencetourné à proximité à Saint-Laurent-d’Aigouze, participera au week-end. Le but est “faire exploser la collection” à Aimargues, selon Benjamin Murcis, qui rappelle avec émotion, que tout cela ne se fait pas “uniquement pour les enfants”.
En effet, comme le rappelle Pascale Loison, « Nous sauvons les enfants, mais il ne faut pas oublier tous les autres. C’est le combat d’une vie. Il existe 8 000 maladies rares et actuellement seulement une trentaine de traitements. “Il reste encore un long chemin à parcourir.”