21 départements dont la Haute-Marne ne disposent toujours pas d’unité de soins palliatifs. Une rupture dans l’égalité selon le docteur Kim Tang.
Emmanuel Macron a annoncé en mars dernier son modèle de fin de vie. On a appris que 21 départements étaient dépourvus d’unités de soins palliatifs (USP), dont la Haute-Marne. De quoi alarmer Kim Tang, médecin à Vitry-le-François et spécialiste du diagnostic prénatal. “C’est une inégalité en matière de soins” » avance le praticien venu en octobre dernier à Saint-Dizier pour donner une conférence sur le sujet.
« Qui sommes-nous pour parler au nom d’un autre ? »
Depuis, on apprend que 9 départements sur 21 pourraient bénéficier d’une USP… mais toujours pas la Haute-Marne. En effet, les Ardennes, l’Orne, le Cher, le Lot, la Lozère, les Vosges, les Pyrénées-Orientales, la Mayenne et la Guyane font partie de la nouvelle fournée. La Haute-Marne avec la Meuse seraient alors les seuls départements du Grand Est à ne pas disposer d’USP. Pour quoi ? On peut légitimement le demander. Le docteur Tang n’a pas la réponse mais la question financière fait sans doute partie de la réponse, tout comme le poids politique de certains parlementaires. Ce nouveau plan de fin de vie n’a pas pu être voté en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale. Les discussions sur le projet de loi devraient reprendre à partir du 27 janvier 2025. “C’est un plan de 10 milliards sur 10 ans de 2024 à 2034”, précise Kim Tang. Fin 2021, la France comptait 171 UPE pour un total de 1 980 lits, soit 2,9 lits pour 100 000 habitants. Il existe pour l’instant une unité mobile de soins palliatifs en Haute-Marne qui dépend de Bar-le-Duc avec une infirmière et un psychologue, mais pour le praticien c’est insuffisant.
Vieillissement
“Une des solutions serait de passer par les médecins traitants, c’est l’élément clé”assure le spécialiste. La difficulté réside dans
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