Le soleil brille pour l’équipe suisse

Le soleil brille pour l’équipe suisse
Le soleil brille pour l’équipe suisse

Le soleil brille dans le ciel de l’équipe suisse. Au lendemain du match nul (1-1) contre l’Allemagne, le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami a prononcé le discours d’un homme comblé.

Même la différence de 500 000 euros dans le barème des bonus de l’UEFA provoquée par la tête victorieuse de Niclas Füllkrug à la 92e minute (1 million d’euros pour une victoire, 500 000 pour un nul) ne dérange pas le Tessin. “Je n’ai aucun regret pour le match de dimanche. L’objectif a été atteint avec cette qualification pour les huitièmes de finale, explique-t-il. Mais pour moi, c’est la manière qui compte le plus. L’équipe a fait preuve d’une grande force de caractère dans les moments difficiles. Elle m’a soutenu. Unis aussi. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Le travail entrepris depuis le premier jour du rassemblement le 27 mai à Saint-Gall a été décisif. Depuis un mois, il y a une énergie positive autour de cette équipe.

“Nous allons réaliser une belle performance”

S’ils ont fêté comme il se doit cette qualification dimanche soir en famille, le staff et les joueurs se dirigeront très vite vers les huitièmes de finale, samedi à Berlin. «Je vais probablement paraître présomptueux. Mais l’adversaire pour ces huitièmes de finale importe peu, estime Pierluigi Tami. Nous devons nous concentrer sur nos points forts. Le match contre l’Allemagne a montré à quel point ils peuvent être vifs. Pour samedi, il est bien sûr impossible de promettre la victoire à nos supporters. Mais je suis convaincu d’une chose : nous allons réaliser une belle performance.

Pierluigi Tami a souligné le rôle décisif de Manuel Akanji et Granit Xhaxa dans cette qualification. « Manu est une vraie machine. Quant à Granit, son langage corporel dit tout de son implication, de l’exemple qu’il donne à ses coéquipiers”, glisse-t-il. Le directeur des équipes nationales tire également un grand coup de chapeau à Murat Yakin. « Une feuille de route a été établie cet hiver lors des nombreuses discussions nécessaires après les vents contraires rencontrés lors du tour préliminaire. Je suis ravi de voir Murat s’y tenir si parfaitement, poursuit Pierluigi Tami. La présence de Giorgio Contini à ses côtés est précieuse. Sa contribution est essentielle. Je note surtout que nous avons joué sept matches en 2024. A chaque fois, nous avons pu constater des progrès dans notre jeu défensif qui avait tant souffert à l’automne. Le nouveau système 3-4-3 s’avère vraiment être le bon.

Murat Yakin se fait désirer

On sait que le contrat de Murat Yakin ne court que jusqu’à la fin de l’Euro 2024. Si l’on peint le diable sur le mur, la Suisse risque de se retrouver sans entraîneur dès ce samedi à 20 heures. “Le plan A est et reste Murat Yakin”, dit Pierluigi Tami avec force. Nous n’avons plus évoqué le sujet d’une prolongation de contrat ces derniers jours. La seule chose qui compte aujourd’hui, c’est l’euro. Mais pour prolonger l’aventure, il faut que les deux parties aient la volonté. Cette dernière phrase laisse clairement entendre que le choix de Murat Yakin n’est pas encore fait. Comme s’il était parti pour ne pas rester…

/ATS

 
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