Différents syndicats du secteur de l’éducation se sont réunis mercredi 20 novembre à Saint-Brieuc pour alerter la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale sur « la multiplication des situations où la santé, la sécurité et les conditions de travail se dégradent dans l’enseignement public ». service dans le département [des Côtes-d’Armor, NDLR] « . Selon les chiffres de l’intersyndicale, « un taux de croissance de près de 44 % pour l’académie [de Rennes, NDLR] du nombre de dossiers rédigés en 2023 et 52% dans notre département ».
Santé, sécurité, conditions de travail
Ces signalements des personnels (enseignants, AESH, Atsem, personnel soignant…) concernent, toujours selon l’intersyndicale, « des événements impactant leur santé, leur sécurité ou leurs conditions de travail ». Et de citer en exemple « les violences verbales et physiques de la part d’élèves, parfois très jeunes, envers des adultes ». Les syndicats soulèvent deux problématiques : « Les étudiants non accompagnés en situation de handicap (dans le département, au moins 180 étudiants sont actuellement sans AESH). […]) », et d’autre part, lier les violences étudiantes à « la situation du département en matière de violences conjugales ».
L’intersyndicale, regroupant la CGT Éduc’action, le SGEN-CFDT, la FNECFP-FO, la FSU-Sud éducation et la SE-Unsa, réclame entre autres “le maintien des postes au premier et au deuxième degré”, ” postes de psychologues, de médecins scolaires et d’infirmières en nombre suffisant », « médecine du travail pour tout le personnel ».