Ressources pour les habitants des quartiers d’Evreux

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Par

Florent Lemaire

Publié le

23 juin 2024 à 14h30

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C’est reparti pour six ans. Mardi 11 juin 2024, Driss Ettazaoui, vice-président d’Évreux Portes de Normandie chargé de Politique de la villeet les représentants des quatre bailleurs sociaux présents à Évreux (Siloge, MonLogement27, Logement famille de l’Eure et SAEIM Agire) se sont réunis à la mairie pour signer la convention locale de gestion urbaine et sociale.

Composante du Contrat de Ville

En raison de la période de réserve électorale, le préfet Simon Babre était absent, mais est également signataire de ce document qui vise à « accorder des moyens humains, matériels et financiers pour améliorer le quotidien des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville d’Évreux, La Madeleine, Navarre et Nétreville, soit environ 22 000 habitants sur 48 000 », présente Driss Ettazaoui.

La démarche GUSP est une composante du Contrat de Ville, structurée autour de trois axes principaux : les questions de propretéd’animation et de tranquillité publique. Un certain nombre d’actions et de projets sont déjà prévus : l’aménagement d’un terrain multisports devrait débuter en fin d’année à côté de l’école Maxime-Marchand à La Madeleine, la poursuite du déploiement de vidéosurveillance, l’augmentation de la fréquence des collecte des encombrants, multiplication des opérations de lutte contre les rongeurs et de désinsectisation, aménagement d’un parc rue Dulcie-Septembre en Navarre.

Le dispositif doit également financer le bataillon de prévention ainsi que les licences UNSS.

Remise sur les impôts

Au total, 1,70 million d’euros doivent être investis. Ou plutôt réinvestir, car ces sommes proviennent d’un abattement de taxe foncière sur les propriétés bâtiesauxquels ont droit les bailleurs sociaux dans les QPV.

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Cette perte fiscale pour l’Etat et la ville a cependant une contrepartie : que ces 30 % soient réinjectés sur les immeubles et pour les habitants. « Cette réduction est un outil de qualité de service », estime Rémi Bonnet, directeur général de la SAEIM Agire, dont 70 % des actifs sont situés en zone QPV.

Les quatre bailleurs, comme l’ensemble des partenaires, saluent également l’aspect partenarial du dispositif, « pour faire vivre nos quartiers. L’objectif n’est pas seulement de toucher les immeubles, mais aussi la vie de ces quartiers», insiste Étienne Charrieau, directeur général de MonLogement27.

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