Nouvelles plaintes pour évasion fiscale contre « l’empereur du Gharb »

Nouvelles plaintes pour évasion fiscale contre « l’empereur du Gharb »
Nouvelles plaintes pour évasion fiscale contre « l’empereur du Gharb »

L’ancien parlementaire, plus connu sous le nom de « l’empereur du Gharb », Driss Radi, fait une nouvelle fois la une de l’actualité. Cette fois pour avoir vendu des parts de deux sociétés à un citoyen de la commune d’El Kseiba, à Sidi Slimane. Jusqu’ici rien d’extraordinaire, si ce n’est que le nouvel actionnaire des deux sociétés fait partie des bénéficiaires de l’aide sociale, rapporte le quotidien. Al-Akhbar dans son numéro du lundi 24 juin.

L’intéressé, continue le quotidien, bénéficie, en effet, de l’AMO Tadamoune. Elle fait donc partie de la catégorie des citoyens qui n’ont pas de revenus et pour lesquels l’État paie la contribution au système d’assurance maladie obligatoire.

Cela a poussé une association de défense des droits de l’homme à réagir en déposant plainte auprès du procureur du roi, souligne Al-Akhbar. Auparavant, l’association avait déjà contacté par écrit plusieurs institutions, dont la Direction générale des impôts, pour ouvrir une enquête à ce sujet.

L’association estime en effet que le transfert d’actions de deux sociétés à une personne sans revenus et bénéficiant de l’aide sociale nécessite l’ouverture urgente d’une enquête. L’intéressé a continué à bénéficier de l’AMO Tadamoune jusqu’en mars dernier, précise le quotidien.

Date à laquelle, continue Al-Akhbar, cette personne a été radiée de la liste des bénéficiaires après qu’il a été découvert qu’elle détenait un tiers des actions d’une société dont le siège social est dans la ville de Kénitra. Il s’agit d’une SARL unipersonnelle spécialisée dans la construction qui a été créée en 1999.

Le transfert des actions de la société au nouvel acquéreur a eu lieu lors d’une assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 19 septembre 2023. A l’issue de cette assemblée, il a été décidé que Driss Radi cède 850 actions sur un total de 2500 pour le bénéfice du nouvel acheteur.

Ce même acquéreur est également entré en possession le même jour, soit le 19 septembre 2023, de la majorité des actions d’une deuxième société, la Société Civile Agricole Fathallah Mehdi. A l’issue d’une assemblée générale extraordinaire, Driss Radi a cédé 1 650 actions sur 2 500 à cette même personne, qui en détient désormais le contrôle. Le procès-verbal de l’audience a été enregistré au tribunal de première instance de Kénitra et un extrait a été publié au Bulletin Officiel du 25 octobre 2023.

Dans sa plainte déposée auprès du ministère public et sa lettre adressée aux services fiscaux, l’association demande qu’une enquête soit ouverte pour clarifier la nature et les circonstances de ce transfert d’actions de deux sociétés à une personne issue des catégories sociales défavorisées.

L’association, soupçonnant une forme d’évasion fiscale, s’intéresse également à la situation fiscale des deux sociétés et à la question de savoir si leurs anciens dirigeants ont payé leurs impôts, tout comme elle s’intéresse à la nature de cette transaction et à la contrepartie versée pour le nouvel acquéreur. prendre possession des actions des deux sociétés.

Par Amyne Asmlal

23/06/2024 à 20h31

 
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