Aveyron 1er département français en termes d’installations agricoles

Aveyron 1er département français en termes d’installations agricoles
Aveyron 1er département français en termes d’installations agricoles

Mercredi 13 novembre à Drulhe, des représentants des Jeunes Agriculteurs, de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), sous la houlette de Julien Rouger, élu national du groupe Jeunes Agriculteurs, entouré de Clémence Bernié Vice-Présidente de Les jeunes agriculteurs aveyronnais, avec Charlotte-Eléonore Jancenelle en charge de la communication, se sont réunis en avant-première des prochaines élections à la Chambre d’Agriculture pour faire le point sur la situation actuelle des entrepreneurs dans l’agriculture, les agriculteurs étant devenus entrepreneurs. Une visite a été faite à la ferme de M. Lucas Ganac, éleveur, maraîcher et grandes cultures.

La vice-présidente des Jeunes Agriculteurs de l’Aveyron, Clémence Bernié et Romain Déléris en charge de la formation agricole informent que : « il y a 450 visites chaque année au point « accueil facilités » pour un premier contact ; sur ces 450 contacts, en 2023, 158 installations aidées ont été créées, dont 42% dans des installations non familiales, 32% de femmes, 72% dans la société, 35% en agriculture biologique. Nous avons constaté une tendance à la hausse au cours des cinq dernières années. Auparavant, seules environ 130 installations agricoles étaient créées en Rouergue. Actuellement, le premier secteur est celui du lait de brebis, suivi du lait de vache. En , 14 000 installations « voient le jour » chaque année ; les départs à la retraite sont au nombre d’environ 20 000. Cela laisse 6 000 agriculteurs en déficit. En Aveyron, les lycées agricoles accueillent de nombreux étudiants ; 35% des agriculteurs le font en agriculture biologique, l’élevage ovin représente une part importante des revenus de nos chers agriculteurs, jardiniers de nos collines et prairies. Cela dit, le secteur agricole connaît de sérieux problèmes : concurrence étrangère qui ne respecte pas les normes imposées en France – loi d’orientation agricole et décisions gouvernementales ou européennes en attente insatisfaisantes – paperasse administrative insupportable – urgences sanitaires – enjeux nationaux et européens qui provoquent la colère ; « Nous devons être entendus !» nous a-t-on dit. Malgré ces mécontentements, le blocage des réseaux routiers comme on l’a connu n’est pas à l’ordre du jour pour le moment, mais des manifestations ciblées sont organisées, tout comme des actes symboliques, dont des mobilisations à décharges diverses devant les préfectures entre autres.

Julien Rouger, élu national cité précédemment, insiste sur la nécessité d’améliorer le système en termes de transmission des exploitations et des moyens de production : « En France, la transmission est le parent pauvre des politiques publiques. Nous avons besoin d’un guichet unique dans tout le pays pour sensibiliser les personnes sur le point de prendre leur retraite. Nous devons également créer un système de soutien« . Et d’ajouter : « L’éventuel accord « Union européenne-Mercosur » est considéré comme inacceptable par les travailleurs du secteur agricole. Il est impossible d’admettre l’incompréhensible, à savoir que l’Europe affirme qu’elle consacre un budget à l’agriculture, préserve les agriculteurs, qu’elle consacre davantage de budget à l’installation et au transport pour maintenir le nombre d’agriculteurs et qu’elle déclare qu’elle a besoin de nourriture bon marché, alors qu’elle exempte d’impôts ce que nous importation de l’agriculture sud-américaine. Cela semble inconcevable! Nous faisons du commerce mais il faut une équivalence de normes au niveau de celles qui nous sont imposées !« . – Poursuivant : «Au niveau national, beaucoup de choses avaient été promises et ne se sont pas concrétisées. Nous sommes confrontés à des urgences sanitaires ainsi qu’à des urgences de trésorerie à court terme dans certains territoires pour lesquels l’année en cours a été une année difficile en termes de récoltes. Nous attendons des mesures urgentes en termes d’accompagnement et de simplifications. Il y a aussi des enjeux législatifs avec la loi d’orientation agricole ainsi qu’un projet de loi au Sénat. – Quant à l’Europe : discussions sur l’accord avec le Mercosur et les enjeux du nouveau mandat, avec la mise en place des commissaires européens, la Politique Agricole Commune, les montants alloués à chaque pays, le montant alloué à la PAC / On note des améliorations dans la Rubrique « prairies permanentes, zones humides »“Il y a des choses qui ne sont pas défavorables, comme la PAC post-2027 avec des conclusions sur le trilogue, payant à l’actif le renforcement du renouvellement générationnel avec un budget plus fort.”

 
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