Manosque devient la première ville ambassadrice du don d’organes dans les Alpes-de-Haute-Provence

Manosque devient la première ville ambassadrice du don d’organes dans les Alpes-de-Haute-Provence
Manosque devient la première ville ambassadrice du don d’organes dans les Alpes-de-Haute-Provence

Vous l’avez peut-être vu sur vos écrans de télévision ou sur les vêtements de quelqu’un dans la rue. Ce ruban vert, comme le rouge pour Sidaction, est sorti samedi 22 juin 2024, à l’occasion de la journée nationale de promotion du don d’organes. Une initiative portée par le collectif Greffes+, dont l’association Vaincre la Mucoviscidose est affiliée avec un objectif simple : «Parlez-en, car la France souffre d’un score qui se dégrade. Il y a 36% de refus lorsqu’une personne décède et est susceptible de transmettre ses organes. En Espagne, c’est 15 %. Cela se traduit concrètement par 900 décès de personnes en attente d’une greffe, et 28 000 en attente d’un organe.« .

C’est le constat que fait David Fiant, résident d’adoption des Tullés et président national de l’association Vaincre la Mucoviscidose. Ancré dans la région, ce porteur de la flamme olympique des Alpes-de-Haute-Provence souhaite poursuivre ce travail de sensibilisation au plus près de chez lui.

C’est dans cette logique qu’il s’est adressé à la mairie de Manosque pour évoquer l’idée de devenir la première ville ambassadrice du don d’organes dans le département (il y en a 600 en France, et 25 en région Paca, comme Aubagne).

Pour que le don d’organes ne soit plus un tabou

Il était évident pour Manosque de participer à cette action» affirme Brigitte Dempton, conseillère municipale responsable de la Santé. En tant qu’ancien employé d’hôpital, nous avons toujours été confrontés au problème du don d’organes. Aujourd’hui c’est encore tabou« . David Fiant a ajouté : «Les freins existent. Il y a tout d’abord le manque de connaissance des proches sur la décision de la personne, mais aussi sur des critères comme l’intégrité du corps. Les phlébotomistes sont extrêmement professionnels et le corps est restitué comme s’ils ne l’avaient pas touché. Et puis, il ne faut pas le cacher, il y a des considérations religieuses. Il est donc important de dire que les trois principales religions monothéistes soutiennent le don d’organes.. Cela n’est pas contraire à leurs écrits« .

Au-delà de l’installation symbolique, samedi 22 juin, d’un panneau à l’entrée de la ville, cette collaboration entrera progressivement dans une phase plus concrète à travers différentes actions, comme des conférences ou des interventions au sein des établissements d’enseignement.

Elle participera très volontiers à toute initiative de sensibilisation, car aujourd’hui, elle vit grâce au don d’organes. “Il y a six ans, à l’âge de 32 ans, j’ai eu une hépatite fulminante du foie. (syndrome rare de nécrose massive et rapide, NDLR), et le don d’organes m’a sauvé», témoigne Jarlandine Adeline Billal, également porteuse de la flamme olympique. Et je veux dire que ça marche. Je suis sportive, et pendant les cinq années de ma greffe, je suis allée aux Jeux mondiaux des greffés en Australie. Une immense fierté pour célébrer la vie, ma renaissance et mon donateur« .

 
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