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La , un aimant à fraudeurs pour un sénateur

La , un aimant à fraudeurs pour un sénateur
La France, un aimant à fraudeurs pour un sénateur
La France, un aimant à fraudeurs pour un sénateur

La dépense des sommes colossales pour ses prestations sociales. Comme l’indique le Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) en décembre 2023, le pays a dépensé 32,2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2022, soit 848,9 milliards d’euros. Pour Nathalie Goulet, sénatrice de l’Union centriste, « La France attire les fraudeurs ». “La France est le pays le plus généreux du monde, c’est un aimant à fraudeurs”elle a dénoncé le CNews Mardi 19 novembre. Selon le sénateur de l’Orne, le dispositif de contrôle n’est pas à la hauteur de ce montant : « Le système est déclaratif, le contrôle s’effectue a posteriori, et souvent trop tard pour récupérer les sommes indues. »

Dans « une fraude aux « pauvres », ni une chasse aux immigrés »

Dans une chronique publiée par Valeurs actuelles Dimanche 17 novembre, Nathalie Goulet a rappelé quoi « la fraude fiscale, la fraude sociale et la fraude douanière sont des fraudes aux finances publiques ». Elle a également assuré que « la fraude sociale n’est pas une fraude des « pauvres » ni une chasse aux immigrés, mais une fraude organisée qui pille notre système trop perméable ». Le sénateur espère notamment réussir « corriger par amendements la fraude à la résidence qui nous offre un florilège de créativité du côté des fraudeurs et de laxisme du côté des organismes sociaux ».

Le reste après cette annonce

Sa lettre a été publiée à la veille de l’examen du texte sur le Budget 2025, qui a débuté lundi 18 novembre au Sénat. Le gouvernement souhaite par exemple réduire le taux de remboursement des médicaments et des consultations médicales ou diminuer les indemnisations des fonctionnaires en arrêt maladie en introduisant un deuxième, voire un troisième jour de carence pour s’aligner sur le secteur privé. Cela nécessite également des efforts budgétaires de la part des autorités locales. Pour voter le Budget de l’État, Michel Barnier n’exclut pas de recourir à l’article 49-3. Selon lui, il est ” difficile de faire autrement à la fin de la discussion », après le rejet du texte par ses partisans de droite et du centre à l’Assemblée nationale.

 
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