Grève des taxis ce jeudi dans le Finistère, des embouteillages attendus

Grève des taxis ce jeudi dans le Finistère, des embouteillages attendus
Grève des taxis ce jeudi dans le Finistère, des embouteillages attendus

Par

Yann Guénégou

Publié le

20 novembre 2024 à 18h03

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La Fédération nationale des artisans du taxi (FNAT) appelle à une mobilisation des Taxis et les ambulanciers Finistère un toi Morbihan ce jeudi 21 novembre au départ de Quimperlé et Morlaix/Roscoff pour converger vers Brest (lire la boîte).

Avec un risque de perturbations de la circulation, voire casquettes aux abords de la ville du Ponant (le convoi doit s’installer sur le Rond-point de Pen-ar-C’hleuz et certains taxis se dirigeaient vers l’hôpital Cavale-Blanche) et dans le centre ville (une autre partie des taxis doit se rendre à la CPAM et à la sous-préfecture).

CIRCUIT ET DÉROULEMENT DE L’ÉVÉNEMENT

6h00 : rassemblement des taxis parking Leclerc à Quimperlé.
6h15 : départ en convoi.
7h00 : visite de la clinique mutualiste de Bretagne occidentale (CMBO) à Quimper.
7h30 : passage à Châteaulin (aire de covoiturage).
8:15 a.m.-8:30 a.m.: crossing Leclerc Drive in Landerneau/Saint-Thonan.
8h45-9h : arrêt à l’aéroport Brest Bretagne.
Vers 10h : départ en convoi vers Brest.
Blocage du rond-point de Pen-ar-C’hleuz (maintien d’une voie de circulation obligatoire).
13h30 : départ d’une partie des taxis en convoi vers la CPAM de Brest puis la sous-préfecture.
Maintien du blocage de Pen-ar-C’hleuz.
Filtrage à proximité de l’hôpital Cavale-Blanche avec distribution de tracts.
En fin d’après-midi, débriefing à Pen-ar-C’hleuz et prise de décision sur les suites à donner au mouvement.
Pour les taxis arrivant du secteur Morlaix/Roscoff, rendez-vous est fixé à 7h15 au parking Bioccop Kerivin à Morlaix pour qu’un convoi se dirige vers la promenade Leclerc à Landerneau/Saint-Thonan pour rejoindre le cortège.

Entreprises en difficulté

Le raison de la colère: voir la nouvelle convention de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), pour laquelle l’intersyndicale a rédigé des contre-projets, qui entrera en vigueur en l’état en janvier 2025.

“Nous sommes en guerre” » est écrit en conclusion de l’événement publié sur la page Facebook du Collectif des taxis du Finistère.

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« Nous ne sommes pas là pour jouer », prévient Christophe Van Lierde, premier vice-président de la FNAT. Ils veulent réduire de moitié le prix des taxis, ce n’est pas grave. » Et d’ajouter : « Cela mettra 43 000 compagnies de taxi en danger En . Sans compter les ambulanciers. Derrière les entreprises, il y a des salariés, des femmes et des hommes, des familles…

Résidents à charge

Le président de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI) du Finistère, Harry Mooren, qui travaille à La Forêt-Fouesnant, confirme que l’accord à l’étude mettra en danger les entreprises du département, comme partout en France. « Risque des taxis perdre 25 à 35% de leur chiffre d’affaires si les conditions tarifaires annoncées sont effectives. Notamment ceux de les zones rurales, pour qui le transport sanitaire représente 85 à 100% de leur activité ! »

Mais il va plus loin : « Bien sûr, les entreprises sont menacées, mais au-delà, c’est le habitants qui va souffrir. Parce qu’une partie entière de la population des campagnes et des petites villes est dépendant du transport sanitairepour se rendre aux consultations médicales, dialyses, traitements de radiothérapie, etc. »

Négociations lundi 25 novembre

Il précise que « le problème est latent depuis l’année dernière. Nous n’avons pas réussi à parvenir à un accord sur la nouvelle convention. Celui qui devrait entrer en vigueur pour la période 2025-2029 est en discussion. La CNAM a fait des propositions au niveau national, qui ont été étudiées par notre intersyndicale qui a rédigé contre-propositions . »

Il informe que ceux-ci sont actuellement en cours d’analyse. ” De la négociationsse tiendront le lundi 25 novembre à Paris. La FNTI n’appelle pas à la manifestation lancée par d’autres syndicats, car nous ne voulons pas faire pression avant ces négociations. Ce qui, nous l’espérons, réussira. Il faut rester optimiste. Si nous ne trouvons pas d’accord, alors oui, nous nous réservons la possibilité de mettre en œuvre des actions au niveau national. Mais pas avant les négociations. »

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