C’est la séquence la plus propice aux confidences. Chaque semaine, Frédéric Lopez retrouve ses invités auUn dimanche à la campagne dans la grange de sa maison loin de l’agitation de la ville. Ce 24 novembre, c’était au tour de l’acteur Dany Boon, de la romancière Virginie Grimaldi et du chanteur Kendji Girac de parler de leurs expériences passées, de leur enfance à leurs différents succès. Le gagnant de la saison 3 de La voix raconte qu’il est né à Périgueux, en Dordogne, et a grandi à Saint-Astier, à une vingtaine de kilomètres de là. Chaque année, lorsque le mois de mars arrive, il part sur la route avec toute sa famille.
“C’est la fierté d’être gitan» : Kendji Girac évoque son enfance dans Un dimanche à la campagne
Lors de son entretien, Frédéric Lopez demande à Kendji quand il a réalisé qu’il était gitan.A la maison, en famille, chez les cousins, le gitan est très fier d’être gitan. Quand nous étions en voyage, où je restais le plus longtemps possible, j’étais avec des cousins, des amis, donc J’ai grandi entouré de centaines de personnes chaque jour, toute ma vie. C’est ça la fierté d’être gitan, c’est de vivre en communauté, en tant que peuple, et de s’entraider.», témoigne-t-il. Toutefois, l’animateur de l’émission souligne que «les gitans ne sont pas toujours acceptés partout», ce qui l’amène à explorer le sujet.
Un dimanche à la campagne : Kendji Girac raconte à Frédéric Lopez une anecdote sur son appartenance à la communauté gitane
Kendji Girac explique avoir eu conscience des discriminations envers la communauté gitane. “À l’époque, j’avais vécu quelques moments où des agents de sécurité nous suivaient lorsque nous faisions des courses. Sauf que je viens d’une famille gitane où J’ai des parents très gentils, ils ne m’ont jamais appris à voler ou quoi que ce soit parce que Dieu merci, nous n’en avions pas besoinmon père a toujours bien travaillé toute sa vie pour nous», sourit le fils de l’élagueur. “J’ai compris que les gens avaient quand même un peu peur de nous. Une fois, nous étions dans une petite zone de réception. A côté, il y avait des maisons. Je me suis fait un ami qui avait une voiture télécommandée. Je me souviens avoir entendu sa mère l’appeler : “Ne traînez pas trop avec ces gens-là, ils sont dangereux, ils peuvent vous faire du mal”. Je m’en souviens. Avec le recul, je pense que c’était blessant, mais à l’époque, j’ai simplement accepté ce qui s’était passé. je ne l’avais pas mesuré», rapporte-t-il.