Une conférence de Rima Hassan, députée européenne de France Insoumise, prévue le 28 novembre à l’Université de Strasbourg, a été interdite. L’événement était organisé par le comité Palestine Unistras et Solidaires Étudiants.
L’Université de Strasbourg a à son tour interdit, au lendemain de Sciences-Po Paris, une conférence de l’eurodéputée La France insoumise Rima Hassan, qui était prévue le 28 novembre, a dénoncé ce mercredi 20 novembre l’élu sur le réseau X.
“Le président de l’Université de Strasbourg Michel Deneken a interdit une conférence que je devais donner jeudi 28 novembre organisée par le comité Palestine Unistras et Solidaires Étudiants et ce sans aucune justification”, a-t-elle indiqué dans son message.
Selon elle, les étudiants ont reçu un email leur indiquant qu’« un avis défavorable a été émis quant à l’organisation » du colloque. « L’autorisation de conférence n’a pas été accordée. Il existe un risque de trouble à l’ordre public”, a confirmé à l’AFP l’Université de Strasbourg, précisant que “la réponse aux étudiants qui en ont fait la demande est en cours”.
Un appel sur le point d’être déposé
L’eurodéputé a indiqué qu’un recours serait déposé pour contester cette décision, tout comme un recours avait été déposé suite à l’interdiction de Sciences-Po Paris. La conseillère municipale socialiste de Strasbourg, Pernelle Richardot, a exprimé “tout (son) soutien” au président de l’Université de Strasbourg, “qui vient de prendre une décision courageuse”, a-t-elle écrit à temps pour que notre université cesse de servir de tribune. pour soutenir les petits groupes islamistes !
En avril, l’université de Lille a interdit une conférence sur la situation à Gaza que Rima Hassan, élue de la France Insoumise au Parlement européen, devait donner avec Jean-Luc Mélenchon. Le mois suivant, c’est l’université Paris-Dauphine qui annule une conférence similaire de Rima Hassan. Annulation finalement interdite par les tribunaux.
L’eurodéputé, qui multiplie les déclarations controversées sur Israël, est visé par une enquête pour « apologie du terrorisme » après avoir estimé après le 7 octobre dans une interview qu’il est « vrai » que le mouvement islamiste palestinien Hamas mène une action légitime. Un extrait d’entretien tronqué, dénonce-t-elle.