Pierre Dharréville au chevet du centre hospitalier de Martigues

Pierre Dharréville au chevet du centre hospitalier de Martigues
Pierre Dharréville au chevet du centre hospitalier de Martigues

La CGT maintient la pression. Depuis plus d’un an, les syndicats locaux de Martigues, Fos-sur-Mer, Istres, Port-de-Bouc et Port-Saint-Louis-du-Rhône mènent une campagne de revendication pour la préservation et le renforcement du public hospitalier. de Martigues, en souffrance. ” L’état prévisionnel des dépenses et des recettes pour 2023 prévoit un déficit de plus de 4 des millions d’euros, débute Sandie Pascal, déléguée CGT de l’établissement de santé. Malgré une hausse de l’activité, le déficit final est supérieur à 6 millions d’euros, ce qui signifie qu’il faudra encore faire des économies. »

Avec le soutien du maire de Martigues Gaby Charroux (PCF) et du député sortant du 13e Circonscription Pierre Dharréville (PCF), le syndicat a obtenu une table ronde avec le sous-préfet d’Istres Régis Passerieux, l’Agence régionale de santé (ARS), le directeur de l’hôpital et des élus locaux le 14 mars. Nous avons réussi, dans la période précédente, à imposer l’idée que l’établissement avait besoin d’une rénovation de haut niveau. », souligne Pierre Dharréville.

Même si un premier pas a été franchi, la bataille est loin d’être terminée. Combatifs, les Syndicats locaux de l’Etang de Berre ont organisé un nouveau rassemblement devant l’hôpital des Rayettes ce vendredi 21 juin. Un rapport doit être remis prochainement par le groupement hospitalier territorial pour évaluer les besoins de l’hôpital, précise le député sortant. L’idée est qu’en juillet nous puissions examiner l’état des lieux lors d’une deuxième table ronde et élaborer des propositions. » Sandie Pascal ajoute : « Nous avons rencontré la direction le 18 juin qui nous a informé qu’elle attendait une réponse de l’ARS pour une éventuelle restructuration. Selon la situation, les effectifs seront évalués par département. » Côté syndicat, les revendications sont claires : 90 emplois statutaires à temps plein et 170 millions d’euros d’investissement.

Pierre Dharréville est catégorique : si la situation de l’hôpital public de Martigues est urgente en raison de l’augmentation rapide des besoins avec la nouvelle impulsion que connaît la zone industrialo-portuaire de Fos, elle n’a rien d’exceptionnel. ” Le système de financement n’est pas adapté, affirme-t-il. Chaque année, nous votons un objectif de dépenses nationales d’assurance maladie qui oblige les hôpitaux à réaliser des économies chaque année. Ce n’est pas possible. Nous arrivons à des situations devenues intenables pour ceux qui font vivre la fonction publique. » Et la crise ne se limite pas au secteur de la santé. Selon le député sortant, c’est l’ensemble de la fonction publique qui est concernée, des policiers aux inspecteurs en passant par les enseignants. Un point de vue auquel Gaby Charroux partage. ” Il y a une urgence sur tous les services publics, ceux qui permettent l’égalité, l’accès aux droits pour tous nos concitoyens et notamment les plus démunis. », s’inquiète l’édile.

Le candidat communiste pour le 13e sa circonscription en fait son cheval de bataille. ” La sécurité sociale et le service public sont deux priorités absolument essentielles. Nous devons redonner de l’élan. Cela aidera le pays à sortir de la crise sociale dans laquelle il se trouve. » Son adjointe, la conseillère départementale Magali Giorgetti (PCF), complète : « Partout où les services publics reculent, le RN et ses idées les plus sombres progressent. »

 
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