L’ancien préfet de l’Oise accusé de harcèlement selon les informations du Parisien

L’ancien préfet de l’Oise accusé de harcèlement selon les informations du Parisien
L’ancien préfet de l’Oise accusé de harcèlement selon les informations du Parisien
Catherine Seguin, préfète de l’Oise, ici à l’Union des Maires de l’Oise, samedi 12 octobre. – Photo : Oise Hebdo.

Le vieux sous-préfet de Roanne (Loire) est originaire déposer une plainte verser harcèlement moral. Il vise Catherine Séguinqui était alors préfet de la Loire.

Catherine Seguin, qui vient d’être nommée préfète de l’Isère, était préfète de l’Oise jusqu’au début novembre.
C’est Le Parisiendans son édition du dimanche 17 novembre qui relate les faits. Me Gilles-Jean Portejoie, éminent avocat parisien, a déclaré dans le quotidien : « Cette plainte vise à redonner sa dignité à une femme qui n’a jamais démérité. »

L’information a notamment été reprise par Les progrès de Lyonet Sud Ouestdes quotidiens régionaux qui couvrent les territoires où Catherine Seguin a servi à la préfecture.

Sylvaine Astic a été sous-préfète de Roanne d’avril 2021 à juillet 2022.

Catherine Seguin a été préfète de la Loire d’août 2020 à février 2023 (juste avant d’arriver dans l’Oise).

Mme Astic estime avoir été « mise à l’écart sans raison ». Elle incrimine Catherine Seguin. « Nous avons eu des désaccords pendant une bonne partie de 2021, raconte Sylvaine Astic. J’avais toujours eu d’excellentes notes dans mes postes précédents, et du coup j’ai reçu une mauvaise évaluation de la part de mes supérieurs. Je suis convoqué début 2022 par le directeur adjoint du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires.

Suspendu

Elle apprend qu’elle est suspendue de ses fonctions.

«Je n’ai commis aucune erreur. Je ne sais toujours pas de quoi on m’accuse. Quand je demande des explications, personne ne me répond. Je suis mis à l’écart sans véritable raison. Le seul poste qu’on m’a proposé est du même niveau que celui que j’occupais il y a douze ans !

« Cette affaire est aussi la preuve que le harcèlement moral et l’humiliation n’échappent à aucun milieu, pas même celui de la haute administration », ajoute Me Portejoie.

En fait, c’est The Dauphiné Libéré qui publie le premier l’information (un peu plus de deux heures avant Le Parisien).

Le journal grenoblois indique que Mme Astic s’est retrouvée privée de bureau, d’accès au ministère de l’Intérieur dont elle dépend, d’un ordinateur et d’un téléphone professionnels, contrainte de communiquer avec son administration avec ses moyens personnels. Et confrontée, juge-t-elle, au silence ou aux réponses dilatoires de sa direction des ressources humaines.

Résilience

Selon sa page Linkedin, Sylvaine Astic indique qu’après avoir quitté la sous-préfecture de Roanne, elle était “chargée de la mission résilience citoyenne”.

Si la résilience est la capacité de rebondir après un échec, on peut dire que la leçon est apprise puisque la sous-préfète a choisi de saisir la justice pour obtenir réparation des humiliations qu’elle a subies sous l’autorité de Catherine Seguin.

A la préfecture de Beauvais, cette histoire ne surprend pas ceux qui ont travaillé avec Catherine Seguin. Ils ont évoqué, en termes prudents et discrets, les difficultés de travailler avec l’ex-préfet, son caractère autoritaire et fragile.

L’ironie de cette histoire, c’est qu’elle a acquis une notoriété nationale grâce au journal préféré de Mme Seguin. C’est Le Parisien qui a reçu l’information le premier, c’est Le Parisien qui a reçu, en priorité, des dizaines de milliers d’euros d’annonces légales au grand bonheur de son patron, un certain Bernard Arnault, cinquième personne la plus riche du monde, selon le classement Bloomberg. de 2024.

Nous n’avons pas pu contacter Mme Seguin ni Mme Astic pour obtenir leurs observations.

 
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