Les organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays.
Une politique qui tourne le dos au social et qui crée le déclassement, l’abandon de nos industries et de nos services publics, le passage en force contre la mobilisation historique contre la réforme des retraites, l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes qui constituent le terreau de dont prospère l’extrême droite.
En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives dans trois semaines, après les premiers départs en vacances et à la veille des Jeux olympiques, le président de la République assume une lourde responsabilité.
Nous avons besoin d’une renaissance démocratique et sociale. Sinon, l’extrême droite arrivera au pouvoir.
Nous l’avons vu à l’œuvre tout au long de l’histoire et aujourd’hui en Italie ou en Argentine par exemple :
- l’austérité des salaires et des services publics,
- des réformes constitutionnelles remettant en cause l’indépendance du pouvoir judiciaire et le rôle des syndicats,
- attaques contre les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, remettant en cause le droit àIVG,
- militarisation de la jeunesse
- des politiques racistes qui opposent les travailleurs, les étudiants et les lycéens en fonction de leur religion, de leur couleur ou de leur nationalité.
On connaît ses votes en France comme en Europe, ils sont toujours défavorables aux travailleurs.
Notre République et notre démocratie sont en danger.
Il faut répondre à l’urgence sociale et environnementale et entendre les aspirations des travailleurs, des étudiants travailleurs, des lycéens et notamment :
- Augmenter les salaires et les retraites ;
- Retour sur la réforme des retraites et celles de l’assurance chômage ;
- Défendre nos services publics et garantir l’accès à ceux-ci pour tous, quelle que soit la nationalité et sur tout le territoire. Notre école, notre recherche, notre système de santé, notre système de prise en charge des dépendances, notre justice sont asphyxiés et ont besoin d’investissements massifs. ;
- Mettre fin à la verticalité du pouvoir en commençant par restaurer la social-démocratie à tous les niveaux, entreprise, branche, territoire et interprofession. ;
- Mettre en œuvre des mesures de justice fiscale et notamment taxer les super bénéfices, les dividendes et les rachats d’actions ;
- Instaurer enfin l’égalité salariale et éradiquer les violences sexistes et sexuelles ;
- Instaurer le droit à la régularisation pour tous les travailleurs étrangers sur la base d’un certificat de travail ;
- Relocaliser et transformer notre industrie pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux en la protégeant du dumping social, fiscal et environnemental ;
- Créer de nouveaux droits pour permettre aux travailleurs d’anticiper les transformations environnementales et de sécuriser leur emploi ;
