Pourquoi l’état des routes est-il bien meilleur en Allemagne qu’en Belgique ? – .

Pourquoi l’état des routes est-il bien meilleur en Allemagne qu’en Belgique ? – .
Pourquoi l’état des routes est-il bien meilleur en Allemagne qu’en Belgique ? – .

Nous avons tendu notre micro à quelques automobilistes belges. Ils sont unanimes : l’état des routes laisse à désirer. La qualité des routes en Belgique, selon les utilisateurs, se classe au-dessous du 60ème rang mondial. Le ministre wallon des Infrastructures estime qu’il est difficile de rattraper l’héritage du passé en quelques années : «Le réseau routier est en mauvais état, car pendant longtemps, les routes ont été construites à volonté sans prévoir les budgets nécessaires à leur entretien. Pour la première fois au cours de cette législature, nous avons consacré des ressources à la maintenance plutôt qu’à l’extension. Vous ne pouvez pas tout réparer d’un coup.« L’étude est réalisée à partir du ressenti des utilisateurs et ne fait pas de distinction entre régions et réseaux. Mais elle interpelle une nouvelle fois les autorités sur l’état de nos routes.

Pourquoi est-ce mieux en Allemagne, par exemple ?

Lorenzo Stefani, porte-parole de Touring, était notre invité ce vendredi sur RTL info 13 heures. Nous lui avons demandé si les Belges avaient raison de se plaindre de l’état des infrastructures routières. Voici sa réponse : «Oui certes, et d’autant plus que non seulement les chantiers se multiplient, mais aussi les nouvelles infrastructures qui se multiplient. Des mobilités multimodales, des réseaux de mobilité active comme des autoroutes cyclables viendront s’y ajouter et s’ajoutent aujourd’hui, mi-juillet le tronçon autocycle Louvain-la-Neuve-Wavre sera inauguré. Si on ne sait déjà pas entretenir les réseaux existants, qu’allons-nous faire de ce que nous allons ajouter pour cette mobilité active qui est indispensable ?

Il donne des explications sur la différence de qualité des routes belges par rapport à celles de nos voisins, notamment allemandes : «Si on prend l’Allemagne, c’est déjà le nombre de couches, l’épaisseur. La couche superficielle à elle seule varie de 40 à 80 mm, alors qu’en Belgique, elle ne dépasse pas 50 mm. Il y a aussi la maintenance préventive, en Allemagne on n’attend pas les fissures ou les nids de poule, il y a vraiment un programme de maintenance préventive, ce n’est pas le cas en Belgique, ce sont des maintenances qui sont réactives, ce qui est évidemment néfaste car les dégâts peuvent être plus importants. important et donc les projets seront plus coûteux.

Enfin, notre interlocuteur estime que la situation doit nécessairement être améliorée : «On n’a pas le choix. Nous luttons pour zéro mort d’ici quelques années et nous menons des campagnes, nous sensibilisons tous les usagers de la route. Nous les taxons énormément, donc nous avons même le budget pour pouvoir y arriver, mais si nous ne prêtons pas attention aux infrastructures futures et existantes, sans compter que nous nous dirigeons vers un monde de connectivité, avec des véhicules connectés, des véhicules intelligents des marquages ​​routiers, des panneaux de signalisation, donc il va vraiment falloir mettre de l’argent sur la table pour pouvoir mettre en place toutes ces infrastructures. Et aussi, ce qui est très important, nous devrions pouvoir raccourcir les délais de construction. Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule équipe dans la journée, il y en a même en Flandre ou en Allemagne, quand il y a du travail, il y a au moins deux équipes de 6h à 22h, ce qui pourrait accélérer ou doubler la vitesse des projets existants.

 
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