mouetteLa mise en service d’un ETV constitue une des solutions pour optimiser la sécurité de la navigation.
Evidemment, les discussions entre le gouvernement fédéral et la Flandre ne sont pas faciles en raison de la répartition des compétences entre les deux niveaux de pouvoir, et donc en raison de la répartition des coûts pour l’acquisition du remorqueur.
Des négociations difficiles
« Comme prévu [la législation belge]le sauvetage et le remorquage en mer sont des compétences de la Région flamandepoursuit le ministre fédéral. Un ETV en mer du Nord pourrait cependant également assurer plusieurs autres fonctions de garde-côtes qui sont des compétences mixtes ou plutôt fédérales, comme la surveillance de certaines zones ou la recherche sur le milieu marin. Selon le type de navire, ces tâches pourraient également être assumées, ce qui améliorerait la capacité et la déployabilité d’un ETV. Deux pistes sont donc étudiées, selon lesquelles un financement par l’un ou l’autre des niveaux de pouvoir, ou par les deux, sera indiqué.»
« Selon le gouverneur de Flandre occidentale, des négociations entre les autorités flamandes et fédérales étaient en cours depuis 2023, mais celles-ci auraient échoué. »souligne le député dans sa question parlementaire, que le ministre Van Tigchelt ne confirme toutefois pas. “Le dossier sera désormais inscrit d’urgence à l’ordre du jour du nouveau ministre flamand de la Mobilité et des Travaux publics.» (Annick De Ridder, N-VA), constate Kurt Ravyts. L’arrivée d’un nouveau gouvernement fédéral, toujours en négociations, accélérera peut-être le dossier.
La zone Princesse Elisabeth en mer du Nord
« La partie belge de la mer du Nord est l’une des zones de navigation les plus fréquentées au monde »poursuit Paul Van Tigchelt. Avec la création d’un îlot énergétique dans la zone Princesse Elisabeth en mer du Nord, «une attention particulière à la sécurité maritime est plus que nécessaire. Des études sont déjà en cours […] déterminer quelles mesures supplémentaires pourraient être prises pour éloigner préventivement les navires les plus à risque des parcs éoliens en cas de mauvais temps, afin d’éviter toute collision. Dans ce contexte, nous étudions également un meilleur plan de trafic maritime afin d’optimiser la sécurité de la navigation dans la zone. La mise en service d’un ETV constitue déjà une des solutions à explorer davantage. »
Comment le coût de l’îlot énergétique a-t-il explosé ?
Cela dit, cette capacité «a aussi des limites.. “En cas de mauvais temps, plusieurs navires pourraient être en difficulté, ce qui nécessite de fixer des priorités. Une combinaison de mesures et un plan d’action cohérent sont donc essentiels. En attendant, j’ai demandé [l’administration] poursuivre les discussions avec tous les partenaires concernés […] afin qu’une vision durable de la sécurité de la navigation dans notre mer du Nord puisse être développée.