«Paul a été assassiné. » Ces mots forts, prononcés par Anne Hidalgo ce mardi, témoignent de l’émotion exprimée par la maire de Paris à l’évocation du décès de Paul Varry.
Pour l’ouverture du Conseil de Paris, une minute de silence a été observée en hommage au cycliste tué par un conducteur de SUV le 15 octobre dans la capitale. « Entre un SUV et un vélo, il n’y a pas de comparaison : l’un peut tuer, l’autre non. Et c’est ce qui s’est passé”, a ajouté la maire de Paris dans un discours où elle a également exprimé sa colère.
« L’avenir appartient à la mobilité douce et active »
Une colère dirigée en partie contre ceux qui expliquent « que c’est la faute des vélos. » Selon Anne Hidalgo, « bien sûr que chacun doit respecter » les règles, mais l’édile a insisté sur un leitmotiv qui est le sien depuis son arrivée à la Mairie : « L’avenir n’appartient pas aux voitures, il appartient aux soft et mobilité active. Une mobilité qui préserve les vies et notre environnement. »
Cet hommage à Paul Varry intervient le jour même où Paris en Selle et Mieux se déplacer à vélo, deux associations, appellent à sécuriser les « 200 carrefours les plus dangereux » de la ville et à concrétiser les « vingt axes prioritaires » de la capitale en 2025, comme le prévoit le Plan Vélo de la Ville de Paris. Un plan qui a pris du retard par rapport à son calendrier initial.
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“La mort de Paul est la forme de violence la plus extrême vécue par tout Parisien qui voyage”, expriment les deux associations dans un communiqué ce mardi. Ils encouragent Anne Hidalgo à assurer « la continuité du réseau de pistes cyclables d’ici la fin du mois ». [son] mandat. »