L’ancien Premier ministre britannique était l’invité exceptionnel de “C à vous” ce mardi 19 novembre. Pour l’occasion, il est revenu sur ses rendez-vous hebdomadaires avec la reine d’Angleterre.
Un personnage indomptable, « comme ses cheveux ». C’est ainsi qu’Anne-Élisabeth Lemoine a choisi de débuter son entretien avec Boris Johnson dans “C à vous” ce mardi 19 novembre. L’ancien Premier ministre britannique était l’invité du talk-show diffusé sur France 5. Il a livré une série de confidences.
Immédiatement après l’éditorial de Patrick Cohen, assis aux côtés du présentateur, Boris Johnson a répondu aux questions sur le Brexit, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le Covid et son hospitalisation due au virus en question. Babeth Lemoine a également évoqué les rendez-vous hebdomadaires avec la reine Elizabeth II auxquels se rendait cette dernière, en sa qualité de locataire du 10 Downing Street. Cette dernière interview a eu lieu le 6 septembre 2022 après la démission de Boris Johnson. Deux jours avant la mort d’Elizabeth II d’un cancer des os.
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« Son âme et son esprit sont restés incroyables. Le plus grand honneur pour moi en tant que Premier ministre a été ces rencontres avec Sa Majesté la Reine.a expliqué Boris Johnson avant de souligner la grande culture de ce dernier. « Elle a connu tous les présidents de la République française. De Charles de Gaulle à Emmanuel Macron.» Anne-Élisabeth Lemoine en a alors profité pour l’interroger sur l’accent du président de la République et l’opinion qu’Elizabeth II avait à son égard.
Sans répondre clairement à la question, l’homme politique s’est souvenu d’une conversation qu’il a eue avec Sa Majesté au sujet du chef de l’Etat français. Cela fait suite à un désaccord entre les deux hommes politiques sur l’Irlande du Nord. Macron avait soutenu qu’il s’agissait d’un pays distinct du Royaume-Uni alors que son homologue affirmait le contraire. Boris Johnson a ensuite signalé l’échange à la reine. Et même si elle s’étonne de l’écart d’âge entre le président français et son épouse, l’ancien premier ministre a expliqué qu’il avait « épousé son professeur ». “Elle avait réfléchi sur son niveau en histoire, regrettant que son ancienne professeure, Brigitte, ne lui ait pas appris davantage”a-t-il rappelé avant de donner raison à Elizabeth II.