les cinq candidats pour la 4e circonscription

les cinq candidats pour la 4e circonscription
les cinq candidats pour la 4e circonscription

1. Fabienne Colboc (Together!)

> 52 ans.

> Député sortant.

> Remplaçante : Sylvia Gaurier.

Fabienne Colboc.
© Archives photographiques NR

Députée de la quatrième circonscription depuis 2017, Fabienne Colboc aborde sa troisième campagne législative avec ” sérénité “ et “humilité”. Pour être réélue, elle entend défendre le bilan de la Macronie (“expliquer ce qu’on a bien réussi, ce qu’on a moins bien fait”), démontrez votre connaissance du terrain et engagez le dialogue. « Il faut rassurer contre les extrêmes contre lesquels je me bats depuis toujours »avance celui qui dit “avoir des convictions” mais non “idéologie”. Face au Nouveau Front populaire et au Rassemblement national, adversaires qu’elle ne nomme pas, elle entend convaincre « des gens qui se reconnaîtront dans la politique du dialogue ».

2.Kevin Gardeau(LO)

> 37 ans.

> Agent de propreté urbaine à Tours Métropole.

> Suppléant : Jean-Jacques Prodhomme.

Kévin Gardeau.
© Archives photographiques NR

Le militant de Lutte ouvrière se présente pour la deuxième fois député. Pour le communiste révolutionnaire, même si les élections “ne changera rien”c’est une opportunité à saisir pour que « Les travailleurs peuvent exprimer leur rejet de la situation actuelle ». Conscient qu’il ne jouera pas le premier rôle lors du scrutin, il mène une campagne de terrain. « Nous sommes fiers, ici comme partout en France, de présenter une liste qui se démarque des autres candidats, professionnels de la politique. Nous sommes tous des travailleurs du monde du travail, nous comprenons ce que vivent les travailleurs. »

3. Sophie Lagrée (LR)

> 41 ans.

> Directeur de l’hôtellerie et de la restauration, adjoint au maire LR de Chinon.

> Suppléant : Philippe Lacarte.

Sophie Lagrée.
© Archives photographiques NR

Sophie Lagrée dit qu’elle n’a pas hésité ” une seconde “ se présenter à nouveau aux élections législatives et vise une place au second tour. Elle met en avant son travail de adjointe au maire de Chinon et vice-présidente de l’intercommunalité pendant quatre ans. « Je suis une alternative à ce qui nous est annoncé sur le territoire, ce qui est pour moi dramatique. » Elle avance plusieurs thématiques : le nucléaire (“Je ne veux pas que Chinon devienne un deuxième Fessenheim”), mais aussi la santé et bien sûr la valeur du travail, chère à sa famille politique. Sans le nommer, elle tacle Laurent Baumel en parlant d’un pigeon voyageur « qui surgit dans une commune lorsqu’il y a une opportunité ; un territoire, ça s’incarne, ça prend du temps” (rappelons qu’il est élu dans la circonscription depuis 2008).

4. Laurent Baumel (Nouveau Front Populaire)

> 58 ans.

> Cadre supérieur à la Banque de France.

> Substitute: Gaëlle Cavelier.

Laurent Baumel.
© Archives photographiques NR

Au lendemain de sa courte défaite aux législatives de 2022, il avait anticipé une dissolution. Le moment choisi par le président a surpris l’ancien député socialiste, mais voyant le « Front national » aux portes du pouvoir l’a encouragé à “retour au combat”. “Dans cette urgence, dans ce moment historique, j’ai le sentiment que j’étais le meilleur candidat” pour incarner l’alliance de gauche. Surtout en Touraine, territoire où le socialiste peut rassembler plus qu’un candidat insoumis. « La gauche n’est pas minoritaire ici, quand on parle de retraites, de ressources pour les services publics, il y a un intérêt de la population. Après, il faudra convaincre les électeurs qui ne sont pas de gauche de bloquer le Front National. Aujourd’hui, le vote utile est le vote de gauche. »

5. Jean-François Bellanger (RN)

> 56 ans.

> Ancien policier, agent de sécurité de l’Education Nationale.

> Remplaçant : Philippe Fernandes.

Jean-François Bellanger.
© Archives photographiques NR

Jean-François Bellanger veut profiter de la dynamique favorable au Rassemblement national pour accéder au second tour. Qu’importe s’il souffre d’un manque de notoriété politique localement (même s’il s’est présenté à plusieurs élections locales) par rapport aux autres candidats. Il compte avant tout sur l’étiquette de son parti pour convaincre les électeurs sensibles aux questions de pouvoir d’achat, de sécurité ou encore d’immigration. « Les Tours doivent valider le vote européen et confirmer le ras-le-bol qu’ils ont depuis deux ans. »

 
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