Le chirurgien cardio-thoracique, Jean-François Fuzellier, a porté plainte contre Michaël Galy, ancien préfet de la Nièvre. Et contre deux de ses anciens collègues, les professeurs Jean-Pierre Favre et Jean-Noël Albertini.
Les faits reprochés couvrent la période 2017 et 2019. Michaël Galy était alors directeur général du CHU de Saint-Étienne. L’information a été rapportée par nos confrères de France Inter. L’ancien préfet est désormais directeur de cabinet de la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq.
« Les méthodes managériales et les comportements pratiqués à l’encontre du professeur Mégnien sont les mêmes que ceux dont a souffert le professeur Fuzellier », assure l’avocate de ce dernier, Christelle Mazza, peut-on lire sur France Inter.
Dénigrement
Jean-François Fuzellier aurait été sous le contrôle des deux autres chirurgiens pendant un certain temps, sans que cela ne pose de difficulté. Il a pu exercer ses fonctions sans aucun incident. C’est lorsqu’il accède à l’indépendance au sein du service de cardiologie que les choses changent. Sa mort professionnelle était littéralement « planifiée », selon Jean-François Fuzellier.
Après avoir d’abord épuisé le professeur Fuzellier, « en lui confiant toutes les opérations les plus délicates ». Alors tous ses patients auraient été progressivement détournés. Une politique de dénigrement aurait alors débuté au sein de l’hôpital de Saint-Etienne.
Une plainte pour harcèlement déposée contre le bras droit du préfet de la Nièvre
Toujours selon France inter :
Pour se défendre, le chirurgien Fuzellier a alerté à plusieurs reprises ses supérieurs. Mais rien ne change. Il a au contraire été suspendu de ses fonctions pour insuffisance professionnelle début 2019 par le directeur général du CHU de Saint-Étienne, Michaël Galy (ancien préfet de la Nièvre)… qui n’est autre que l’actuel directeur de cabinet du CHU de Saint-Étienne. la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq.
L’avocat de Jean-François Fuzellier assure qu’un obstacle au niveau du ministère de la Santé existe et dénonce également des dysfonctionnements de la justice. Puisque son client portera plainte au pénal en janvier 2020… mais une enquête ne sera ouverte que deux ans plus tard.
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Quant à la suspension du chirurgien, Michaël Galy a répondu à France inter : « Il faudrait que ce soit refait aujourd’hui, je prendrais exactement la même décision. »
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