Au moins 39 mairies du Gard ferment pendant trois jours, à partir du mardi 19 novembre et jusqu’à jeudi, pour dénoncer l’effort budgétaire demandé par le gouvernement aux collectivités, rapporte France Bleu Gard Lozère. La date n’a pas été choisie au hasard puisque le congrès des maires de France s’ouvre mardi à Paris. Cette 106e édition a été baptisée « congrès de la colère ».
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 prévoit un effort de cinq milliards d’euros d’économies pour les collectivités. Plusieurs pistes sont envisagées pour atteindre cet objectif, dont la suppression d’une partie des remboursements pour les travaux publics. «Je ne sais pas comment je vais réhabiliter les six ponts que je dois réhabiliter. Il est impossible de le faire seul. s’inquiète sur France Bleu, Guy Chéron, maire de Génolhac (Gard). L’élu a initié cette action.
« Nous arriverons à un moment où les maires ne renouvelleront pas leur mandat » aux élections municipales de 2026, prévient Jean Oliva, maire de Malons-et-Elze. “On ne s’en sort déjà pas” et pourtant, « nous y mettons tout » avec « des jours de folie » mais, poursuit l’édile. “Si l’État nous laisse tomber ainsi, je ne sais pas où nous irons.”
Liste des communes du Gard participant à cette action : Genolhac, Chamborigaud, Le Chambon, La Vernarède, Senechas, Aujac, Concoules, Malons-et-Elze, Ponteils, Bonnevaux, Cendras, Rochegude, Arrigas, Molières-sur-Cèze, Lassalle, , Remoulins, Lanuejols, Tornac, Monteils, Saint-Bauzély, Soustelle, Roquemaure, Rivière, Saint-Sauveur-Camprieu, Montpezat, Mandagout, Salazac, Junas, Le Martinet, Barjac, Mauressargues, Dourbies, Méjannes-lès-Alès (une journée ) , Fons-sur-Lussan, Mialet, Gagnières, Parignargues, Salindres (une demi-journée).
Les mairies participant à cette action de protestation restent joignables pour les demandes les plus urgentes.