La Suisse est plus américaine qu’elle ne le pense

La Suisse est plus américaine qu’elle ne le pense
La Suisse est plus américaine qu’elle ne le pense

Nicolas Jutzet


directeur adjoint de l’Institut Libéral

L’Atelier Liberté

Chaque lundi, l’essayiste Nicolas Jutzet propose une chronique pour mieux comprendre pourquoi nous aimons la liberté, et comment elle peut nous aider à répondre aux défis contemporains. S’abonner au bulletin d’information

La réélection du fantasque Trump a suscité des réactions politiques, également en Suisse. L’occasion pour de nombreux commentateurs de souligner nos différences culturelles voire de faire preuve d’une profonde incompréhension face à un choix jugé irrationnel. Oubliant un peu vite qu’en Suisse nous avons aussi notre lot d’élections surprenantes. Ainsi, nous avons récemment réélu avec Pierre Maudet un homme politique convaincu d’avoir accepté un avantage. La population jugeait que ses mensonges étaient moins importants que son leadership. De quel acte.

Un regard historique permet d’identifier des similitudes plus agréables entre les États-Unis et la Suisse. Dans Heure HRolf Holenstein retrace les discussions houleuses au sein de la commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour la Suisse en 1848, lorsqu’il s’agissait de savoir s’il fallait s’inspirer du « modèle américain ». L’intellectuel Paul Troxler est même allé jusqu’à traduire la Constitution américaine pour le public suisse et à la faire connaître par le biais de tracts. Avec succès, la commission a fini par se ranger derrière une solution à deux chambres.

 
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