Beauvais. Les agriculteurs placeront des effrayants devant la préfecture pour « réveiller l’État »

Beauvais. Les agriculteurs placeront des effrayants devant la préfecture pour « réveiller l’État »
Beauvais. Les agriculteurs placeront des effrayants devant la préfecture pour « réveiller l’État »
Beauvais. Les agriculteurs placeront des effrayants devant la préfecture pour « réveiller l’État »
Lundi 18 novembre, 15 heures. Des agriculteurs ont garé leurs tracteurs devant la Direction départementale des territoires, à Beauvais (Oise). (Photo Oise Hebdo)

Fin octobre, ils ont supprimé les panneaux d’entrée des communes de l’Oise. Cette semaine, ils ont couvert les radars. Hier, dimanche 17 décembre, ils ont allumé des « feux de colère » en différents endroits du département.

Aujourd’hui, lundi 18 novembre, agriculteurs en colère sont arrivés à la Direction Départementale Territoriale de Beauvais (Oise) pour manifester leur mécontentement, et déposer les pancartes qu’ils avaient retirées quelques semaines plus tôt.

La nuit devant la préfecture

Plus tard dans la journée, les agriculteurs ont prévu de murer l’OFB (Office français de la biodiversité), rue de Strasbourg. Ils devraient alors régler devant la préfecture de l’Oisetoujours à Beauvais. Et passez la nuit là-bas. Et pour ne pas passer inaperçus, ils ont prévu d’installer des effaroucheurs d’oiseaux »,réveiller l’État».

Demain, mardi 19 novembre, ils devraient lever le camp et reprendre la route d’Amiens.

Mercosur, point de désaccord

Principale revendication de cette importante manifestation, la dénonciation de l’accord de libre-échange qui pourrait être signé entre l’Union européenne et le Mercosur. “Le Mercosur est l’image typique de ce dont nous ne voulons pas» clame Luc Smessaert, administrateur à la FNSEA (Fédération nationale des syndicats agricoles). C’est ce que nous ne voulons pas chez nous mais c’est aussi ce que nous ne voulons pas dans nos assiettes. Il faut absolument avoir des réponses d’ici décembre car nous n’allons pas passer notre temps dans la rue. Notre travail est d’être dans nos fermes

 
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