L’ancien journaliste parisien reconverti professeur d’aïkido en Ariège comparaîtra à partir de ce lundi devant la cour d’assises de Foix pour viols, actes de torture et barbarie sur les filles de son ex-compagne.
Selon France 3 Occitanie, les faits reprochés se sont déroulés à partir de 2017. Jean-Philippe Desbordes, aurait maltraité physiquement et psychologiquement ses belles-filles sous couvert d’aïkido-thérapie dont il s’était autoproclamé maître. Il est accusé d’avoir soumis pendant deux ans trois jeunes femmes à des tortures physiques et psychologiques qui pensaient qu’elles étaient sous influence. “Privation de soins et de sommeil, randonnées en pleine campagne, humiliations constantes très intimes et quotidiennes”, énumère l’avocate des parties civiles, Me Elodie Bayer, auprès de nos confrères de France 3.
Au-delà des actes de torture et de barbarie qui lui sont reprochés, Jean-Philippe Desbordes qualifié par les parties civiles de « personnalité perverse » est également jugé pour le viol de la fille aînée de son ex-compagne qui a porté plainte en 2020. Une quatrième femme, une de ses anciennes élèves, l’a également accusé de viol, selon La Dépêche du Midi.
Son ex-compagne jugée pour complicité de viols, actes de torture et barbarie
«Ma cliente estime qu’il a aidé son ex-conjointe avec ses enfants et qu’elle cherche désormais à trouver en lui une sorte de responsable d’une série de malheurs qui lui sont arrivés. Quant aux brimades et autres punitions, il dit que ce n’est qu’un ressenti et que leur mère était présente et aurait pu intervenir à tout moment pour l’arrêter si elle sentait qu’il allait trop loin », explique l’avocat de la défense, Maître Nicolas Raynaud de Lage. . Son ex-compagne, la mère des victimes présumées, est à ses côtés sur le banc des accusés. Elle est jugée pour complicité dans cette affaire. Elle paraissait libre.