« C’est l’essentiel qui est en jeu » – .

A Pouilly-sur-Loire, aux côtés de Perrine Goulet, députée sortante et candidate pour lui succéder dans la première circonscription de la Nièvre, François Bayrou, président du MoDem, n’est pas venu défendre un programme ce mardi 18 juin, mais avant toutes les valeurs. ​qu’il estime menacé par deux blocs « meurtriers ».

Accueilli par une soixantaine de personnes, mardi 18 juin, à la salle des fêtes de Pouilly-sur-Loire, en soutien à la députée sortante et candidate MoDem Perrine Goulet, François Bayrou donne un peu d’humour, salue Pouilly qu’il ne savait que dans son cave, mais adopte rapidement un ton sérieux : « C’est la première fois depuis un demi-siècle qu’une élection est aussi grave dans ses conséquences, et simple dans son interprétation. Il y a trois propositions : deux extrêmes, qui dominent chacun leur coalition, et le courant du centre qui s’unit pour empêcher ces excès.
« Habituellement, il y a des nuances. Cette fois, ce n’est pas du tout ça. Ceux qui ont dit blanc pendant des années ont pensé noir. Ceux qui disaient « ne jamais être d’accord avec le RN » ont plongé dans 24 heures de déni. A l’inverse, ceux qui promettaient une rupture entre la gauche modérée et Mélenchon ont plongé dans le déshonneur.

« Un bloc central qui dit : ni la peste ni le choléra. »

Pour François Bayrou, la majorité présidentielle est le seul rempart : « La France se trouve face à trois choix, dont deux fatals. Je ne crois pas qu’un pays comme le nôtre puisse survivre à la haine des gens, selon leur origine ou leur religion. C’est l’accomplissement d’une dérive des deux côtés. On peut soit y céder, soit dire : non, c’est trop grave. Il appelle à voter « pour un bloc central qui dise : ni la peste ni le choléra ».

Vous ne m’entendrez pas dire que tout est parfait, mais pour une fois, c’est ce qui est important.

Le président du MoDem évoque aussi le danger économique, face aux promesses de dépenses : « En huit jours, les taux d’intérêt ont explosé. Cela signifie que nous ne pouvons plus emprunter ni investir… »
Il rend également hommage à Perrine Goulet, « une députée qui s’est fait une place que tout le monde reconnaît, passionnément attachée à son territoire et aux causes qu’elle défend.

Je ne connais personne qui, comme elle, a posé des questions sur les enfants en difficulté.

Puis François Bayrou répond aux questions depuis la salle. « Comment répondre au sentiment de déclassement ? « Tous ceux qui prétendent que l’État paiera pour vous sont des menteurs, car l’État, c’est vous. Qui paie la dette ? Ce sont les enfants et les enfants à naître. Je n’y crois pas avec des promesses miracles.
“Comment puis-je éteindre le feu?” « Avez-vous un téléphone avec 40 ou 200 contacts ? Décrochez votre téléphone», conseille François Bayrou pour inverser la tendance d’ici le 30 juin.

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« Ce ne sont pas les contacts téléphoniques qui nous sauveront, mais les projets qui nous donnent envie de lutter ensemble. Il n’y en a pas », déclare un dernier intervenant. « Les projets réalistes font moins rêver que les projets irréalistes » conclut François Bayrou…

Alain Gavriloff

 
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