​​pas besoin de parler français pour être facteur au Québec en 2024

​​pas besoin de parler français pour être facteur au Québec en 2024
​​pas besoin de parler français pour être facteur au Québec en 2024

Pas besoin de parler français pour être facteur à Beloeil et à Saint-Rémi, au Québec, en 2024, même si c’est là la langue maternelle de 90 % des habitants, si on se fie aux offres d’emploi. emploi récent à Postes Canada.

«Nous rendons le choix du français facultatif sur le territoire du Québec. C’est l’expression d’une arrogance impardonnable. On voit les intentions anglicisantes du gouvernement fédéral. Nous voulons rétrécir le Québec», affirme Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français.

« C’est la vision du Canada depuis le rapport Durham, d’effacer le français, mais c’est d’une manière plus cachée et plus vicieuse. La langue de travail et de service au Québec est le français», déplore-t-il.






Photo Agence QMI, Marc DesRosiers

Alors que Postes Canada nage dans des pertes de 748 millions de dollars avant impôts l’an dernier, l’organisation est en mode embauche dans plusieurs régions, mais la connaissance de la langue officielle du Québec n’est souvent pas une exigence.

Sans vouloir commenter l’affichage en question, la mairesse de Beloeil, Nadine Viau, a rappelé Journal que 97% de ses citoyens parlent français.



PHOTO DE COURTOISIE / Ville de Beloeil

«Nous réitérons l’importance du respect de la langue française dans notre communauté et nous sommes convaincus que cette considération sera également prise en compte par Postes Canada dans le cadre de ses processus de recrutement», a-t-elle déclaré.



Fourni par Postes Canada



Fourni par Postes Canada

«C’est plein de monolingues»

Ces derniers jours, des salariés, ayant requis l’anonymat par crainte de représailles de la part de leur employeur, se sont épanchés à cœur ouvert. Journal.

« C’est plein d’anglophones unilingues. Vous n’avez pas besoin de parler français. Toutes les communications sont disponibles en anglais », a déclaré un employé d’un centre de tri.

Tant sur la route que dans ces centres, la langue de Molière n’est plus obligatoire et les facteurs ne sont même plus tenus de parler français, selon eux.

“Ce n’est plus obligatoire et ce n’est plus une priorité”, estime un postier. « Quand je travaillais dans un autre ministère, les gens parlaient plus anglais que français. Je n’avais pas vraiment l’impression d’être au Québec», est allé jusqu’à en dénoncer un autre.

Il n’est pas surpris par les critères d’embauche des offres de Saint-Rémi et de Beloeil.

Cette réalité est bien connue du commissaire aux langues officielles, qui a reçu pas moins de 258 plaintes contre Postes Canada en seulement cinq ans.

Postes Canada se défend

Interrogé par Le journalPostes Canada s’est défendue en affirmant qu’elle était « fermement engagée à respecter ses obligations en vertu du Loi sur les langues officielles et de servir ses clients dans la langue officielle de leur choix » au moyen de « mesures ».

«Nous avons mis en œuvre toutes les mesures nécessaires pour permettre au public d’accéder à nos services en français et en anglais auprès de notre équipe du Service à la clientèle et dans nos bureaux de poste désignés bilingues, comme l’exige la loi», a indiqué sa porte-parole Valérie Chartrand.

« Les tâches fondamentales de notre personnel de livraison sont de trier les lettres et les colis puis de les livrer dans les boîtes aux lettres, et non aux personnes, c’est pourquoi ces postes ne sont pas désignés bilingues », a-t-il expliqué. -elle a conclu.

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