pourquoi les républicains ne présentent que deux candidats

pourquoi les républicains ne présentent que deux candidats
pourquoi les républicains ne présentent que deux candidats

l’essentiel
En Haute-Garonne, les Républicains n’auront que deux candidats sur dix circonscriptions pour ces législatives. La scission provoquée par Eric Ciotti a plongé le parti dans la confusion.

Le parti Les Républicains se remettra-t-il de la scission provoquée par Eric Ciotti, son président, qui s’est déclaré favorable à une alliance avec le Rassemblement national ? En Haute-Garonne où, il est vrai, la droite n’est pas en terrain conquis, c’est un champ de ruines qui apparaît au lendemain du dépôt des candidatures. Sur les dix circonscriptions, le parti n’a pu présenter que deux candidats, Clément Delmas (dans la 3e circonscription) et François Ubeda (dans la 10e) alors que l’intention déclarée la semaine dernière était de proposer dix candidats.

“Dans cette folle semaine, nous avons subi trois séismes : la dissolution, l’alliance Ciotti-RN et la décision de justice qui suspend l’exclusion d’Eric Ciotti”, argumente Christine Gennaro-Saint, la présidente de LR 31 pour expliquer la situation. Durant toute la semaine, les Républicains ont recherché des bénévoles. « Nous en avons présenté sept vendredi à la commission nationale d’investiture. »

Risque financier

Mais dès que la décision de justice concernant Eric Ciotti est tombée vendredi soir, la donne a changé. « Cela a créé un risque juridique et financier. » Habituellement, le parti prend en charge une partie des frais de campagne des candidats qui n’obtiennent pas les 5 % au-delà desquels l’État rembourse. Et, compte tenu du faible score de François-Xavier Bellamy, le risque n’était pas négligeable. « Tous les partis politiques sont divisés en deux », observe Christine Gennaro-Saint, qui déplore « un pays plongé dans le chaos ».

Dans la 4e circonscription (Toulouse), Amokrane Sifer, investi par LR, a préféré renoncer. Dans la balance, le rapprochement souhaité par Eric Ciotti avec le RN a aussi beaucoup compté, nous a assuré Amokrane Sifer qui n’accepte pas cette ambiguïté avec l’extrême droite. Pourtant, affirme-t-il, « je suis LR. Je reste LR. »

 
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