Le loup est-il de retour en Entre-Sambre-et-Meuse ? – .

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Le loup est-il de retour en Entre-Sambre-et-Meuse ? – .

Si les tests ADN réalisés sur excréments ou sur les deux moutons attaqués le 12 novembre 2023 à Momignies ne permettent pas d’attribuer avec certitude cette attaque à un chien ou à un loup, d’autres analyses ont confirmé l’attaque, les 9, 10 et 27 mai 2024 à Beauraing. , par un loup de lignée germano-polonaise. D’autres preuves visuelles indiquent également le passage d’un canis lupus à Villers-en-Fagne en mars dernier, lors d’un comptage de gibier.

Du côté du Service Nature et Forêts (DNF) du Service Public wallon, la nouvelle du passage de l’animal dans la région ne serait pas une surprise. Certains éléments laissent penser qu’un loup en dispersion pourrait traverser l’Entre-Sambre-et-Meuse. Pour s’y implanter, il lui faudrait des conditions qui lui sont très favorables. Faut-il donc s’inquiéter de la présence de carnivores en Entre-Sambre-et-Meuse ?

Une espèce protégée

Lors de la conférence donnée ce samedi soir à l’Aquascope de Virelles par Alain Licoppe, le coordinateur du Réseau Loup (SPW) et de l’ASBL Forêt & Naturalité, la distinction a été faite entre le loup bien implanté en ZPP (Zone de présence permanente) et des loups dispersés qui ne traversent qu’une région. Pour l’heure, le Réseau Loup a détecté trois zones de présence permanente, totalisant une dizaine d’individus, situées au nord des Hautes Fagnes, au sud des Hautes Fagnes et au nord de l’Eifel. Régions très boisées et giboyeuses.

Éradiqué de nos régions il y a plus d’un siècle, Canis lupus est revenu en Europe depuis sa protection internationale en 1979. Deux voies naturelles de dispersion proviennent des populations françaises (de souche italo-alpine) et allemandes (de souche italo-alpine). Polonais). Le redéploiement naturel du loup en Wallonie est possible compte tenu du bon état de conservation des populations les plus proches de la Belgique et des efforts de conservation déployés par les pays voisins.

Un grand voyageur

En revanche, la Wallonie dispose d’un réseau d’infrastructures routières et d’un tissu urbain qui peuvent présenter un obstacle à l’implantation et au maintien permanent d’une meute.

Les jeunes adultes en meute partent généralement entre 1,5 et 3 ans. Certains d’entre eux peuvent alors s’installer dans une région proche de la meute parentale. D’autres parcourent plusieurs centaines de kilomètres avant de sélectionner leur futur territoire. Cette phase incite certains loups à parcourir quotidiennement des distances de l’ordre de 30 à 40 km. Cette incroyable capacité de déplacement explique qu’il soit possible d’observer des loups même dans des zones improbables, mais généralement de manière très temporaire. Ils ne traversent alors que des zones défavorables à la recherche d’un territoire où s’installer.

La dispersion des adolescents se fait seule. Les loups occupent de très grands espaces (150 à 300 km²) qu’ils défendent contre des congénères n’appartenant pas à leur meute. Ce comportement territorial limite naturellement le nombre de loups pouvant s’installer en Wallonie.

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