comme la Belgique, la Roumanie a aussi un problème de gardien de but

comme la Belgique, la Roumanie a aussi un problème de gardien de but
comme la Belgique, la Roumanie a aussi un problème de gardien de but

Edward Iordanescu, le sélectionneur de la Roumanie, partage un point commun avec Domenico Tedesco : il a un problème en tant que gardien de but. Mais l’explication n’est pas identique à ce que l’on connaît en Belgique, dans le camp roumain. Il ne s’agit pas d’un désaccord entre le titulaire et l’entraîneur, mais plutôt d’un changement de statut, en club, qui a ouvert la réflexion, en sélection.

Horatiu Moldavie (26 ans) était titulaire pour la Roumanie lors de la campagne de qualification (8 matches disputés sur 10), mais il a choisi de passer du Rapid Bucarest à l’Atletico Madrid lors du mercato hivernal. Un choix dicté par l’ambition de découvrir un top 5 du championnat européen, pour être la doublure de Jan Oblak.

Mais dans la capitale espagnole, le coéquipier d’Axel Witsel et Arthur Vermeeren n’a pas joué une minute. C’est inévitablement devenu une préoccupation pour l’équipe nationale et un débat. Lors des matchs de préparation, en mars et juin, le Moldave a dû partager le but avec Florin Nita, le gardien de Gaziantep, auteur d’une saison complète.

Contrairement à Tedesco, Iordanescu n’a pas annoncé le nom de son titulaire à l’Euro dix jours avant le début du tournoi, une manière de maintenir les deux gardiens sous pression.

Le Moldave, bien qu’il n’ait pas joué avec l’Atletico, a comme avantage l’expérience commune avec ses coéquipiers de l’équipe nationale. Ce qu’il a montré à l’entraînement ces derniers jours a également rassuré l’entraîneur, selon les médias locaux. En difficulté au club, il espère garder la main chez les Tricolori.

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Nita, une vie de misère avant le bonheur

Florin Nita a dix ans de plus que le Moldave et a une histoire personnelle plus tortueuse, ce qui rendrait sa participation à l’Euro encore plus belle. International depuis 2017, il a appris à vivre dans l’ombre en sélection (21 sélections sur 60 possibles), même s’il a eu son temps comme titulaire entre juin 2021 et juin 2022 (14 matches d’affilée), au point qu’il a reçu les félicitations de Manuel Neuer après un Allemagne – Roumanie en qualifications pour la Coupe du Monde 2022.

Ayant joué dans le championnat roumain et au Sparta Prague, il a surtout une histoire de vie remarquable, qu’il a souvent rejouée au cours d’une carrière qui l’a mené de la D2 roumaine au Steaua Bucarest, où il n’avait seulement pas été conservé, plus jeune. Orphelin de son père à l’âge de cinq ans, Nita vivait avec une mère atteinte d’une grave maladie, qu’il a perdue à l’âge de 19 ans.

Au cours d’une vie qui ne lui a pas été épargnée, il a aussi connu le délogement, dans un quartier de Bucarest qui lui semblait impitoyable. “J’ai dû me méfier des drogués, c’était un désastre total. Il n’est resté qu’un an à Ferentari, mais celui qui travaillait déjà enfant après l’école “pour rapporter de l’argent à la maison” compris que son salut viendrait du football. Ce lundi, il pourrait jouer l’Euro, rien que ça.

Les équipes probables :

ROUMANIE: moldave; Ratiu, Dragusin, Burca, Bancu ; R. Marin, M. Marin ; Homme, Stanciu, Coman ; Puscas

UKRAINE: Lunine ; Konoplya, Zabarnyi, Matvienko, Zinchenko ; Shaparenko, Stepanenko, Suidakov ; Tsygankov, Dovbyk, Mudryk

 
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