C’est deux fois moins qu’il y a deux ans, lorsque 142 candidats s’étaient déclarés. En 2017, ils étaient 177. Mais les conditions ne sont évidemment pas les mêmes et il a été compliqué pour de nombreux prétendants de se présenter en moins d’une semaine. Les partis se sont également regroupés. Exit, par exemple, la gauche totalement dispersée de 2017.
Ainsi, certaines circonscriptions comme la 10e (Libournais) ou la 11e (Blayais) ne voient que quatre candidats en lice. C’est dans le troisième (Bordeaux Sud, Bègles, Talence, Villenave-d’Ornon) qu’ils seront les plus nombreux : neuf.
Peu de surprises parmi les candidatures. Les 12 sortants s’en vont : les six députés Renaissance, les trois députés des ex-Nupes devenus Nouveau Front populaire, le député Modem et les deux députés du Rassemblement national.
Alors qu’il y a une ruée vers les procurations, on devrait voir davantage de triangulaires (trois candidats au second tour) le 7 juillet. Les quadrangulaires ne peuvent être exclus en cas de participation très massive dans des circonscriptions où la dispersion entre candidats est faible. Pour rappel, pour se qualifier au second tour, un candidat doit obtenir un nombre de voix au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits. Pour être élu au premier tour, vous devez obtenir 50 % des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal à 25 % du nombre des électeurs inscrits.