«Je veux parler des valeurs républicaines», explique Geneviève Darrieussecq

«Je veux parler des valeurs républicaines», explique Geneviève Darrieussecq
«Je veux parler des valeurs républicaines», explique Geneviève Darrieussecq

DMercredi dernier, la adjointe sortante de la majorité présidentielle, Geneviève Darrieussecq, a déposé sa candidature aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Accompagnée de son adjoint, Fabien Lainé – également maire de Sanguinet – l’ancienne ministre ne veut pas perdre une minute. deuxièmement à convaincre dans cette première circonscription landaise. « Il faut repartir au combat car la situation est très grave pour notre démocratie, pour notre pays », estime l’élu landais.

La sidération du dimanche soir des élections européennes passée, avec un « carton noir de la France qui frappe aux tripes », Geneviève Darrieussecq revient « au combat très déterminée ». « Je veux défendre les valeurs républicaines », poursuit-elle…

DMercredi dernier, la adjointe sortante de la majorité présidentielle, Geneviève Darrieussecq, a déposé sa candidature aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Accompagnée de son adjoint, Fabien Lainé – également maire de Sanguinet – l’ancienne ministre ne veut pas perdre une minute. deuxièmement à convaincre dans cette première circonscription landaise. « Il faut repartir au combat car la situation est très grave pour notre démocratie, pour notre pays », estime l’élu landais.

La sidération du dimanche soir des élections européennes passée, avec un « carton noir de la France qui frappe aux tripes », Geneviève Darrieussecq revient « au combat très déterminée ». « Je veux défendre les valeurs républicaines », poursuit-elle.

« Une tromperie des électeurs »

L’ancien ministre reste confiant quant à l’issue de ce scrutin anticipé. Mais elle cache difficilement son « immense colère de voir les blocages qui se sont formés ». « L’épisode Ciotti était ahurissant. Elle a été rapidement désavouée par les dirigeants de droite », analyse-t-elle.

Elle est encore moins tendre avec le bloc de gauche. « Le cirque recommence », murmure-t-elle. «J’ai fait l’expérience de Nupes. Ce sont des gens qui ne sont d’accord sur rien. Les élus LFI ont gâché l’Assemblée nationale en ne respectant aucune règle. Agitateurs, commentaires antisémites. C’est un parti qui n’entre plus dans le champ de la République. »

Elle s’insurge contre cette alliance de ce qu’elle décrit comme « un club de cinq qui se sont assis autour de la table et qui ont décidé que tout allait bien ». “C’est scandaleux et c’est une tromperie des électeurs”, poursuit-elle. Ils les attirent avec des solutions irréalistes. »

L’ancienne ministre revient sur son parcours : « Vingt ans que je suis entrée dans l’action publique. J’ai des valeurs humanistes et démocratiques. Je ne me suis jamais compromis. J’ai toujours gardé mes valeurs. Je n’ai jamais fait alliance avec des gens qui ne partagent pas mes valeurs. La République est en danger et chacun continue de faire sa cuisine électorale pour conserver quelques postes. Et cela en nous basant sur ces valeurs.

Elle ne renonce pas à son engagement

Depuis 2017, l’ancien maire de Mont-de-Marsan s’engage auprès du président Emmanuel Macron. « Je ne pense pas que tout ait été bien fait. Il y avait des choses avec lesquelles mon groupe n’était pas d’accord. Mais il y a un bilan qui est présent », dit-elle. « Nous avons fait en sorte de créer des emplois supplémentaires, de permettre des augmentations de salaires, un pouvoir d’achat maintenu malgré l’inflation, la justice et la police disposaient de budgets supplémentaires. Nous avons mis en œuvre tout cela même s’il manquait des choses à l’arrivée. Il faut continuer. Je ne nie en aucun cas ce qui a été fait. »

Même si elle comprend « ce sentiment d’abandon et de déclassement » que certains peuvent ressentir dans les campagnes au profit des métropoles. Tout comme « ces coups de couteau permanents » que nous portons aux traditions culturelles landaises « avec le sentiment qu’on nous dit que nous sommes les méchants ».

Elle soutient son argument balayant « Tout sauf Macron ». « La seule chose que je crains, c’est l’arrivée des extrêmes en France. On peut reprocher des choses au président de la République, mais on ne peut rien dire des valeurs républicaines. La main est donnée aux électeurs. » Une campagne très rapide au cours de laquelle le député de la majorité sortante veut aussi gommer « cette vision misérable qu’on veut donner de la France ».


Geneviève Darrieussecq ne cache pas sa « grande colère » face à la situation.

Matthieu Sartre

Elle lance également un appel aux abstentionnistes. «Je pense qu’il y a des priorités. La priorité est de voter. Le vote est la base de notre démocratie. Aujourd’hui, il existe des possibilités de création de procurations. » Une manière d’écarter les critiques sur les dates retenues pour la tenue de ces élections législatives partielles.

Pendant deux semaines – comme lors du précédent renouvellement en 2022 – Geneviève Darrieussecq sillonnera les routes de cette première circonscription à la rencontre des électeurs. Comme vendredi soir, au marché du Pays Producteurs de Mont-de-Marsan, où elle a fait sa première sortie officielle dans le cadre de cette campagne.

“L’heure est trop grave, on a besoin de tout le monde”, insiste-t-elle. Une réunion publique devrait être organisée lors de cette campagne express. “J’envisage d’en faire un.” J’ai des choses à dire à tout le monde”, conclut-elle.

Le soutien de François Bayrou

Le patron du MoDem, François Bayrou, sera de passage dans les Landes et plus particulièrement à Mont-de-Marsan pour soutenir les candidats de la majorité sortante, notamment les deux MoDems, à savoir : Geneviève Darrieussecq (première circonscription) et Tom Gillet. Duffrechou (troisième circonscription). Cette dernière est l’assistante parlementaire de Florence Lasserre, députée MoDem de Bayonne. Il lance pour la première fois une campagne législative.

 
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