la boulangerie qui fait revivre les saveurs d’antan – Mo News

la boulangerie qui fait revivre les saveurs d’antan – Mo News
la boulangerie qui fait revivre les saveurs d’antan – Mo News

Rencontre avec Jérôme et Victorine Sophie, qui, depuis plusieurs mois, sont à la tête de Mé Mo Tou Cho, une boulangerie spécialisée dans les douceurs locales.

Installée depuis plusieurs semaines route de Baduel, à proximité du futur Marché de la Ville, la boulangerie Mé Mo Tou Cho attire les foules avec ses pâtisseries aux saveurs de notre enfance.
Imaginée par Jérôme et Victorine Sophie, un jeune couple d’entrepreneurs, cette nouvelle adresse se distingue par son concept centré sur les douceurs créoles.

Formé en boulangerie-pâtisserie en , Jérôme Sophie a d’abord travaillé en Guyane dans l’enseigne Maeva, qu’il a finalement rachetée lorsque son ancien propriétaire a décidé de vendre l’établissement. ” Jérôme pensait déjà ouvrir sa propre boutique, raconte Victorine. Quand l’opportunité s’est présentée avec Maeva, il s’est dit pourquoi pas ».

De son côté, Victorine, employée de la fonction publique, a choisi de tout quitter pour rejoindre son mari dans ce projet audacieux.

Mais c’est du tout cho, c’est du gain de pâte de coco…

Au menu du Mé Mo Tou Cho, on retrouve des spécialités locales comme le dizé milé, le lanmou chinwa, le kontès ou encore le dipen dé tête… L’engouement autour de ces produits a même surpris les propriétaires : « Le premier jour, se souvient Victorine, on pensait que nous en avait produit assez pour plusieurs jours, mais tout avait disparu en quelques heures. Nous avons dû fermer pour relancer la production ! »

@Julien Clozeau

Aujourd’hui, jusqu’à 1 000 dizé milé sont confectionnés chaque jour par l’équipe de cinq boulangers-pâtissiers. De plus en plus de clients viennent de toute la Guyane pour déguster ces délices artisanaux, et nombreux sont ceux qui saluent l’initiative visant à faire revivre les saveurs créoles.

Pour les recettes, Jérôme s’est inspiré des traditions familiales, en s’appuyant sur le savoir-faire de sa mère et de sa belle-mère. Aujourd’hui, Jérôme et Victorine se concentrent sur la stabilité de leur production, mais ne ferment pas la porte à un développement futur.

Forts de leur expérience de franchise avec Maeva, ils n’excluent pas le projet d’étendre Mé Mo Tou Cho à d’autres communautés pour partager ces saveurs d’enfance avec le plus grand nombre.

 
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