Une nouvelle ferme pédagogique ouvre ses portes en Seine-et-Marne

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Par

Éditorial Meaux

Publié le

16 juin 2024 à 9h26

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Chèvres, cochons, oies… non vous ne rêvez pas ! samedi 8 juin 2024les portes de la ferme pédagogique de Villevaudé (Seine-et-Marne) se sont officiellement ouvertes, et, pour l’occasion, le soleil était au rendez-vous.

Projet à long terme

Ils sont venus de Villevaudé et des communes alentours, comme Le Pin, Chelles, Pomponne, à la rencontre de la soixantaine d’habitants du parc parisien : les animaux de Fabrice AstierUN fermier passionné. « J’ai les mains, donnez-moi les moyens », lance Fabrice Astier à Nicolas Marceaux, le maire de Villevaudé, pour la création d’une ferme pédagogique.

C’est ainsi qu’est né le projet qui s’inscrit pleinement dans la volonté municipale de « réapprendre à vivre ensemble ».

« C’est grâce à la générosité de Placoplatrel’entreprise propriétaire du terrain, que la ferme pédagogique a pu voir le jour », souligne Nicolas Marceaux dans son discours.

Car ici, la terre a connu plusieurs vies. «Nous avons d’abord eu un terrain de football, mais très vite c’est devenu un terrain vague. Nous avons donc voulu lui redonner vie, et y mettre des animaux», raconte l’édile.

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Sur plus de deux hectares, oies ou canards partagent les lieux avec des cochons, des chevaux, des poneys, mais aussi des moutons, des ânes, des lapins. La chèvrerie, la chèvrerie, fait aussi l’envie des promeneurs !

« Saluons-leampleur de la tâche accomplie pour ce projet entrepris depuis environ deux ans », poursuit Nicolas Marceaux en scrutant l’exploitation du regard, après avoir pris soin de citer le soutien des CCASla maison des jeunes, et le centre de loisirs du groupe scolaire Ivan Peyches.

Fabrice Astier, agriculteur depuis près de 40 ans, prend alors le micro et fait savoir son souhait d’une ferme ouverte à un public de 7 à 77 ans.

Des activités pour tous

Destinée à rester longtemps sur la commune, la ferme sera accessible gratuitement les après-midi du mercredi, samedi et dimanchepour les marcheurs seuls, à deux, en famille ou entre amis.

Petits et grands peuvent déjà apprendre nourrir et soigner les animaux, flâner à dos de poneys pour les plus jeunes, sous l’oeil bienveillant de Fabrice Astier ou d’un des membres de son équipe. Et très bientôt, des rondins de chêne délimiteront un coin où chacun pourra déguster un bon café en lisant un livre. Ou observer tranquillement… et pourquoi ne pas dessiner les oies et les canards dans leur étang ?

Pour cet agriculteur passionné, la transmission aux enfants et aux jeunes adultes passe par parrainage. Que ce soit pour les soins, l’accouchement, ou encore la nourriture. Bientôt, le parrainage sera étendu des écoles municipales aux centres pour enfants handicapés qui deviendront également partenaires. « Je me souviens de cet enfant handicapé que sa mère essayait de faire sourire depuis plusieurs mois. Lui et moi nous sommes regardés. Je lui ai pris la main. Et nous sommes allés voir les animaux de plus près. Et il a souri, raconte Fabrice Astier. Nous n’aurions rien fait sans ces gens.

Depuis deux ans, c’est grâce à un échange qu’il dit « sans argent et sur de bons principes » que l’exploitation avance comme une ferme. Calmement et avec réflexion.

Participation volontaire comme dans une ferme d’antan, à l’initiative d’un Villevaudéen, menuisier de métier, qui vient donner un coup de main. Les résidents qui donnent du pain rassis, ou encore le tri sélectif du groupe scolaire Ivan Peyches, qui permet de diversifier l’alimentation des animaux. « Un vrai circuit court », sourit le maire.

Un retour aux sources incarnées par le remorque centenaire trouvé par Fabrice Astier, qui trône au cœur de la ferme et abrite de belles découvertes ! « Il fallait aussi proposer quelque chose qui parler du passé de notre village, qui sait parler aux gens», poursuit l’édile.

En tout cas, le succès semble être au rendez-vous, à en croire les habitants présents ce jour-là. « Un très bon endroit, très propre, très beau », pense Colette…

MC avec Paul VARENGUIN

Accès : Parc de Paris, à Villevaudé, rue Adèle Claret.

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