comment est né cet événement ? – .

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Par

Baptiste Hué

Publié le

15 juin 2024 à 13h00

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Alain Leclerc, co-organisateur de la Barjo avec Franck Renoux à La Hague (Manche), retrace l’histoire de cette épreuve, qui est devenue la référence trail en Normandie.

Le jour où… Il a eu l’idée de prendre le départ de la course

” JE travaillé dans la sécurité sur le site d’Orano avec Franck Renoux et Franck Letetrel et nous avons participé ensemble au Marathon des Sables. LE responsable de la communication d’Orano, qui nous avait parrainés, puis s’est adressé à nous à notre retour ? : « C’est bien beau d’aller fuir loin, mais ne pourriez-vous pas organiser quelque chose dans la région pour promouvoir La Haye ? » Nous avons relevé le défi. Et nous sommes heureux d’avoir participé au rayonnement de notre territoire à travers ce Barjo. »

Le jour où… Il a trouvé le nom

« Nous nous entraînions souvent sur le Chemin douanier et j’ai pensé que ce serait bien de quitter Barneville pour aller à Jobourg, et garder les premières lettres des deux communes : BAR et JO. C’est ainsi qu’est né le nom Barjo. Au début, certains ont critiqué, disant que c’était péjoratif, rabaissant l’épreuve d’avoir un tel nom. Aujourd’hui, peut-être qu’ils pensent différemment… »

Le jour où… Il traça les routes

« Pour cette première, nous avons opté pour un format de 63 km pour la course la plus longue. À l’époque, cela paraissait hors du commun. Dans le coin, il y avait les Tue-Vaques, mais il n’y avait pas d’autres trails et surtout pas de formats aussi longs. Pour être sûr que cela fonctionnerait, j’ai testé moi-même le parcours en courant. J’ai fait 63 km en m’arrêtant à Diélette à mi-chemin pour manger des moules-frites. J’ai réussi à finir, je me suis dit que c’était jouable ! »

Le jour où… La Barjo a grandi

« La première année, on l’a organisé comme un fou, en épinglant les dossards à l’arrivée sur un clou pour établir les classements. Nous avions 500 participants et nous rêvions déjà. A la base, je me suis engagé à ne faire qu’une seule édition, juste pour répondre à la demande d’Orano. Mais, devant le succès, nous avons décidé de continuer. Je ne pensais pas que j’y serais encore 14 ans plus tard… Très vite, dès la 5ème édition, l’événement s’agrandit et nous avons désormais atteint notre rythme de croisière avec 2 500 participants. C’est une jauge conventionnée avec le Conservatoire du Littoral et qui nous convient très bien. On pourrait peut-être ajouter un nouvelle course pour faire plaisir à plus de monde car c’est frustrant de laisser autant de coureurs sur la touche. Mais nous ne voulons pas être excessifs. Nous souhaitons garder le même esprit, la même convivialité, le même confort pour les coureurs. »

Le jour où… Il a failli s’arrêter

” Dans 2022nous avons essuyé à une heure tempête qui a causé d’importants dégâts matériels et je me suis gravement blessé au bras au cours du processus. Je me suis dit : « A quoi ça sert ? ruine ta santé? » À l’époque, j’avais très envie de tout arrêter… mais je suis reparti ! Parce que j’aime ça et parce qu’on peut compter sur des bénévoles en or. »

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Les chemins

La Barjo (80 km)
Départ : Beaumont (dimanche à 5h30)
Km 13,3 : Biville, épreuve des dunes (6h36)
Km 32 : Beaumont-Hague (8h00)
Km 48,4 : Omonville-la-Rogue, le port (9h32)
Km 55,7 : Omonville-la-Petite, la cale Saint-Martin (10h08)
Km 63,7 : Goury (10h48)
Km 69,2 : Jobourg, Auberge des Caves (11h16)
Arrivée : Beaumont (12h00)
Demi-Barjo (50 km)
Départ : Beaumont (dimanche à 10h00)
Km 16,4 : Omonville-la-Rogue, le port (11h16)
Km 23,7 : Omonville-la-Petite, la cale Saint-Martin (12h45)
Km 31,7 : Goury (13h12)
Arrivée : Beaumont (14h00)
Nuit (25 km)
Départ : Beaumont (samedi à 18h30)
Km 14,1 : Jobourg, Auberge des Caves (19h30)
Arrivée : Beaumont (20h30)
Petit Barjo (15 km)
Départ : Beaumont (dimanche à 15h00)
Km 7,4 : Herqueville (15h32)
Arrivée : Beaumont (16h05)

Entre parenthèses, les horaires estimés pour le passage des premiers participants.

Le jour où… Il s’arrêtera

« Ce jour-là, ma femme me remerciera ! C’est une chose folle à organiser : entre les procédures avec le communautésLE sponsors reconnaissance d’itinéraire, approvisionnement matériel, appels téléphoniques… C’est extrêmement chronophage et stressant. Je suis également occupé à organiser d’autres événements comme le cyclo-cross à Flamanville et, parfois, je me dis que j’aimerais avoir plus de temps pour moi. En accordant beaucoup de temps aux autres, on s’oublie parfois. Quand tu es fatigué, que bulletin météoc’est pourri, tu veux arrêter. Mais quand on voit le plaisir des coureurs à l’arrivée, quand on voit la gentillesse et l’humilité des meilleurs du coin comme Valentin Orange, Yannick Noël, Thibaut Lécuru et bien d’autres, on se dit qu’on ne fait pas ça pour rien. . Maintenant, je ne sais pas combien de temps encore nous aurons la force de nous organiser. Simplement, le jour où j’arrêterai, j’espère qu’on aura trouvé des gens aussi fous que nous pour reprendre le flambeau… »

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