Trouver un logement étudiant, un défi pendant les Jeux Olympiques

Trouver un logement étudiant, un défi pendant les Jeux Olympiques
Trouver un logement étudiant, un défi pendant les Jeux Olympiques

CONTRECe n’était déjà pas évident pour un jeune de trouver une location en juillet pour la rentrée universitaire. Mais, cette année, la tenue des épreuves des différentes disciplines des Jeux Olympiques à Paris, mais aussi à Marseille, Nantes, Bordeaux, Nice, Lyon, Villeneuve-d’Ascq, etc., rend la tâche encore plus ardue.

Plus de 3 000 petits espaces ont été réquisitionnés pour le personnel de l’événement. Mais surtout, de nombreux propriétaires n’ont pas mis leur bien sur le marché, préférant le louer pour une courte période aux touristes à des prix élevés. Alors que la pénurie s’aggrave, ils se disent qu’ils retrouveront de nombreux élèves à la rentrée. A cela s’ajoutent en effet l’interdiction de louer des passoires thermiques et l’explosion de la demande de petits logements suite à la multiplication des divorces.

Un véritable casse-tête qui se double de prix toujours plus élevés. Dans 80 % des villes étudiantes, le loyer moyen a augmenté de plus de 1 % en 2024, constate la dernière étude réalisée par LocService.fr, plateforme de location entre particuliers. Et, dans 40 % des communes, la hausse dépasse 3,5 %.

Mieux vaut étudier à Limoges qu’en Île-de-France

Un studio de 23 mètres carrés se loue en moyenne 907 euros charges comprises, à Paris (+ 2,95%), 566 euros à Marseille (+ 3,10%), 514 euros à Toulouse (+ 3,84%), 511 euros à Nantes (+ 4,07 %). L’envolée des loyers touche aussi les villes moyennes qui ont augmenté leur offre de formation comme Brest (+10%, à 428 euros), Metz (+8,29%, à 467 euros) ou Clermont-Ferrand (+5,38%, à 467 euros). 431 euros).

LIRE AUSSI Louer son appartement pour les JO, est-ce (encore) une bonne idée ? A l’inverse, du fait de l’encadrement des loyers, la hausse est plus raisonnable à Lyon (+1%, à 592 euros) ou à Lille (+1,35%, à 524 euros) les deuxe et 5e les villes qui accueillent le plus d’étudiants après Paris. La palme de la tension locative revient à la capitale des Gaules, avec plus de quatre demandes pour une offre, suivie par Rennes et Bordeaux. A l’inverse, il y a presque autant de demandes que d’offres à Nice, Nantes ou Metz.

Les différences de loyer varient de un à deux. Mieux vaut étudier à Limoges (379 euros), Poitiers (395 euros) ou Le Mans (393 euros) qu’en Île-de-France (755 euros à Créteil, 696 euros à Saint-Denis, 680 euros à Nanterre, 672 euros à Guyancourt), même si les prix ont baissé depuis un an.

En effet, 72% des étudiants recherchent un logement en province, de préférence meublé. La colocation gagne, mais elle ne représente que 8 % des demandes, contre 61 % pour un studio et 18 % pour un deux pièces, selon l’étude LocService. Si 87 % des parents apportent leur caution, 8 % des étudiants utilisent la garantie Visale, un système qui permet à Action Logement de se porter garant en leur nom.

Quelques chiffres

240 000. C’est le nombre de logements étudiants recensés en France, dont 175 000 gérés par le Crous.

35 000. C’est le nombre de logements que le gouvernement compte construire d’ici 2027. Ils viendraient s’ajouter aux 30 000 livrés lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Retour sur la Fête Nationale U6/U9 en Isère – DISTRICT ISERE FOOTBALL – .
NEXT Pontarlier. Quelques idées de sorties dans le Haut-Doubs pour le week-end du 1er et 2 juin