La procréation médicalement assistée, une alternative de plus en plus populaire en Suisse

Publié le 15 juin 2024 à 17h34 / Modifié le 15 juin 2024 à 20h30

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Terminez vos études, commencez votre vie professionnelle, rencontrez votre âme sœur et fondez une famille. Le motif classique et rêvé pour certains. Mais tout ne se déroule pas toujours aussi facilement ni aussi rapidement. En Suisse, les couples attendent de plus en plus avant de se lancer dans un projet familial et, lorsqu’ils le font, donnent naissance à moins d’enfants qu’avant. Le pays a également suivi le même schéma que de nombreuses sociétés économiquement développées en tombant en dessous du seuil de remplacement de la population – 2,1 enfants par femme – et ce depuis plusieurs décennies maintenant.

En cause, des carrières qui s’imposent, un contexte environnemental et une inflation anxiogène ou encore l’envie de jouir d’une certaine indépendance plus longtemps, voire à vie. En Suisse, on estime également qu’élever deux enfants jusqu’à l’âge adulte coûte au moins 500 000 francs. De quoi rebuter de nombreux parents potentiels qui, du fait de ce climat restrictif, peuvent avoir tendance à voir l’enfant non pas comme une valeur ou un projet passionnant mais plutôt comme un fardeau. Sans oublier les problèmes de fertilité, qui concernent 10 à 15% des couples suisses. Pour y faire face, environ 3 000 d’entre eux entreprennent chaque année une démarche PMA. Dans le monde, un adulte sur six est stérile selon l’OMS. Dans ce contexte, la PMA constitue donc une voie vers laquelle se tourner pour augmenter ses chances de concrétiser un désir de parentalité malgré ces différents obstacles.