Le réchauffement climatique occupe une place centrale dans les préoccupations de la population suisse en 2024. Selon une enquête SSR, 67% des habitants du pays estiment que la hausse mondiale des températures constitue un problème grave et qu’il faut intervenir au plus vite. possible. rapidement. Mais près de 70 % se montrent pessimistes quant à la capacité des politiques à prendre des mesures suffisantes.
Le changement climatique reste une préoccupation centrale pour au moins 67% des Suisses, qui estiment que le problème est grave et nécessite une intervention le plus rapidement possible. C’est ce qui montre une enquête d’opinion réalisée par l’institut gfs.bern de mai à juin 2024, commandé par la SSR.
Quatorze pour cent des personnes interrogées ont demandé des recherches supplémentaires avant d’agir. 9% considèrent que l’homme pourra s’adapter sans problème à la hausse globale des températures. Enfin, 6% des personnes interrogées pensent que le réchauffement climatique actuel n’est pas imputable à l’activité humaine.
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Pessimisme envers les politiques
Même si la nécessité d’agir est reconnue comme réelle et urgente, près des trois quarts des personnes interrogées ne croient pas que les responsables politiques seront en mesure d’agir suffisamment.
Ce pessimisme se traduit également par une moindre conviction que les entreprises et la science seront capables de développer de nouvelles technologies pour résoudre le problème. Seulement 37% y croient. Et 36 % des personnes interrogées pensent que le réchauffement climatique est inévitable.
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Une méfiance qui se ressent également à l’égard des grandes COP pour le climat, comme la 29e édition qui se déroule actuellement à Bakou, en Azerbaïdjan.
>> Lire à ce sujet notre article sur la condamnation de la CEDH et notre suivi de la COP29 : La Cour européenne des droits de l’homme condamne la Suisse pour son inaction climatique et Les pays neutres en carbone exigent leur reconnaissance à la COP29
Concernant la dimension internationale de la crise climatique, près des trois quarts (73%) de la population estiment que la Suisse a la responsabilité d’agir, même si d’autres pays ne participent pas à l’effort collectif. Cependant, 72% des personnes interrogées souhaitent que la Suisse se concentre d’abord sur la réduction des émissions dans le pays, plutôt que sur le soutien de projets à l’étranger.
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Une majorité de Suisses disent prendre moins l’avion et la voiture
Au niveau individuel, dans le but de lutter contre le réchauffement climatique, 51% déclarent déjà conduire moins, 55% prendre moins l’avion et même 56% déclarent avoir réduit l’achat de nourriture à l’étranger.
Juste en dessous de la moyenne, 49 % des sondés affirment avoir réduit leur consommation de viande pour le climat. Et 43 % des personnes interrogées déclarent avoir déjà renoncé à une maison individuelle, 32 % à une voiture thermique.
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Julien Furrer