Le conseiller d’Etat genevois Antonio Hodgers se dit déçu dans la presse germanophone par le retard pris dans l’introduction des radars antibruit. Une petite minorité d’usagers de la route est à l’origine de bruits excessifs, dit-il.
(Keystone-ATS) La collaboration avec l’Office fédéral de l’environnement était prometteuse et tous les voyants étaient au vert, a déclaré M. Hodgers dans une interview diffusée vendredi par les journaux du groupe de presse CH Media. «Le ralentissement actuel du Conseil fédéral doit être motivé par des raisons politiques», ajoute-t-il, parlant d’une «attaque contre le fédéralisme» qui prive les cantons des moyens nécessaires.
Le chef du Département territorial de Genève souligne que d’autres pays, comme la France, misent déjà sur les radars antibruit. «Nous interviendrons certainement auprès de la Confédération et rechercherons le dialogue avec le ministre de l’Environnement Rösti.»
Selon les journaux, la Confédération évalue actuellement l’utilisation d’un radar antibruit en Suisse alémanique, à Röschenz (BL).
Un premier test avait déjà été réalisé à Genève. Le Conseil fédéral a annoncé mi-octobre que le projet avait été réalisé avec succès et que les radars avaient permis d’identifier les véhicules bruyants.