A quelques jours de leur deuxième mobilisation de l’année, les agriculteurs du Lot-et-Garonne détaillent leurs revendications au gouvernement. La Coordination rurale du département réclame des mesures concrètes pour améliorer la situation économique et réglementaire de sa profession.
Une mobilisation agricole est en préparation à partir du 19 novembre. Cela pourrait être le deuxième mouvement de contestation d’ampleur des agriculteurs en 2024, après celui de janvier. Ils réclament toujours l’aide promise par le gouvernement de l’époque.
Dans un communiqué publié ce jeudi 14 novembre sur ses réseaux sociaux, la Coordination rurale du Lot-et-Garonne dénonce le manque d’efficacité des mesures gouvernementales mises en place jusqu’à présent, comme la Loi d’orientation agricole et la Loi Égalité. Surtout, le syndicat agricole détaille ses revendications, qu’il compte transmettre au gouvernement.
« Nous avons besoin de mesures structurelles très concrètes qui rétablissent les revenus des agriculteurs selon deux axes :
- La réduction des charges ;
- La modification de la réglementation française afin de réduire la concurrence déloyale que subit notre agriculture de la part des pays européens », estime CR47.
Ce que demandent les agriculteurs du Lot-et-Garonne avant leur mobilisation
Les principales revendications des agriculteurs révélées par le CR47 portent sur :
- Baisse des coûts : les agriculteurs réclament une révision des cotisations sociales MSA, une réduction des cotisations sociales sur les salaires et une baisse des coûts de l’énergie avec la création d’un bouclier tarifaire.
- Modification de la réglementation : le syndicat réclame une harmonisation des normes françaises avec les normes européennes en matière de produits phytosanitaires, la suppression de la sur-transposition de la directive Nitrates et l’orientation des programmes d’aide et de développement vers les productions effectivement consommées en France.
- La lutte contre la concurrence déloyale : le CR47 appelle à renforcer la protection des agriculteurs français face à la concurrence des pays tiers, notamment en matière de normes sanitaires et environnementales.