Des poissons menacés par le réchauffement climatique dans les fleuves du Maine-et-Loire

Des poissons menacés par le réchauffement climatique dans les fleuves du Maine-et-Loire
Des poissons menacés par le réchauffement climatique dans les fleuves du Maine-et-Loire

SOS poisson en danger. Souvent très sensibles aux variations de température, ces animaux sont particulièrement menacés par le réchauffement climatique. D’où l’importance, partout en , de surveiller l’évolution de la température des rivières. C’est dans ce contexte que la fédération de pêche du Maine-et-Loire a lancé un programme de surveillance thermique dans le bassin de l’Èvre, rapporte Ouest de la France.

Ce bassin situé dans les Mauges a été choisi par la fédération pour deux raisons : l’eau y est moins polluée qu’ailleurs et elle se réchauffe moins vite, puisque ses cours d’eau coulent toute l’année. Bien entendu, cette étude permettra d’identifier les espèces qui ont réellement des chances de perdurer dans le département dans les décennies à venir. Et qui peut donc s’inscrire sereinement dans les politiques de population, de repeuplement et de gestion de l’eau du syndicat SMiB Evre-Thau-St Denis-Robinets-Haie d’Alot, détaille Le courrier occidental.

Comprendre l’effet des variations de température

Avec l’accord du SMiB, huit sondes ont été placées dans plusieurs cours d’eau. Ils sont associés à des capteurs solaires qui envoient des données quotidiennement. Il sera ainsi possible pour la fédération départementale d’associer les variations de température à des changements de comportement des poissons, qui ont besoin de plus d’oxygène puisque l’eau est plus chaude. Ces effets sont d’autant plus importants que depuis le remembrement réalisé dans les années 1960, les rivières sont moins profondes et se réchauffent donc plus rapidement.

Ces travaux devraient permettre d’évaluer clairement le devenir de certains poissons qui préfèrent les eaux fraîches, comme les chabots ou les vairons, lorsque les températures augmentent en été. « Notre volonté est d’intégrer les moyennes des rivières et d’identifier notamment les valeurs seuils estivales »a souligné Camille Logie, chargée de projet à la fédération de pêche. La fédération espère obtenir suffisamment de données pour avoir une vision claire d’ici un an.

 
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