la technologie a transformé la base logistique U de Savigny-en-Véron

la technologie a transformé la base logistique U de Savigny-en-Véron
la technologie a transformé la base logistique U de Savigny-en-Véron

Les chariots élévateurs tombent des deux côtés de l’entrepôt. Aux commandes, des salariés, femmes et hommes, tous chaudement vêtus de doudounes. Une tenue stricte, même en juin, pour résister aux basses températures ressenties dans les locaux.

Pour résister aux basses températures de l’entrepôt U de Savigny-en-Véron, des manteaux matelassés sont nécessaires.
© Photo NR, Oriane Cuenoud

L’isolation n’est pas défaillante sur la base logistique de la Coopérative U (anciennement Système U) à Savigny-en-Véron. Si les températures oscillent constamment entre deux et six degrés, c’est pour conserver dans des conditions optimales les milliers de produits frais qui arrivent chaque jour en transit en Touraine.

«Ça a peut-être fait peur aux salariés au début»

Fromages, fonds de tarte, jambons, yaourts, poissons… Avant de finir dans les réfrigérateurs des consommateurs, les produits frais commandés par les magasins U arrivent d’abord dans l’un des treize entrepôts de produits frais et surgelés de la Coopérative U. Ils sont ensuite réceptionnés, stockés, préparés, chargés puis livrés aux magasins. La base logistique de Savigny-en-Véron (uniquement dédiée à la transformation des produits frais) dessert le 141 répartis dans quatorze départements.

41 millions de colis transitent chaque année par l’entrepôt U de Savigny-en-Véron.
© Photo NR, Oriane Cuenoud

Pour faire fonctionner cette grosse machine de plus de 30 000 mètres carrés, pas moins de 310 salariés (dont 280 salariés) sont nécessaires. Les travaux sont effectués six jours par semaine et 24 heures sur 24. Et le rythme ne risque pas de diminuer. Le site prévoit de recruter une vingtaine de personnes supplémentaires en CDI en 2024. Pour attirer de potentiels futurs salariés, il a ouvert ses portes à une dizaine de demandeurs d’emploi suivis par France Travail, jeudi 13 juin 2024.

Consciente des craintes liées à la pénibilité des métiers du secteur logistique, la base U de Savigny-en-Véron a mis en avant les mesures qu’elle a mises en place, année après année, pour améliorer les conditions de travail de ses salariés : utilisation de bras robotisés pour préparation des colis de fruits et légumes, véhicules autoguidés pour le transport des palettes, smartphones pour la préparation des commandes, filmeuses automatiques, distributeurs de palettes…

Six véhicules autoguidés comme celui-ci traversent l’entrepôt, sans personne à bord.
© Photo NR, Oriane Cuenoud

«On continue à embaucher»

Qu’en est-il du maintien des emplois grâce à l’utilisation de tant de technologies ? « Nous investissons pour réduire la pénibilité mais nous continuons à embaucher. À aucun moment nous ne supprimons des emplois. Nous transformons les emplois. Par exemple, les préparateurs de commandes sont désormais des conducteurs de ligne. Ils ont été formés pour ça. », se défend Geoffrey Danieau, directeur du site. Selon lui, ces innovations sont même devenues essentielles à la vie des salariés. « Cela a peut-être effrayé les salariés au début. Aujourd’hui, lorsqu’un outil tombe en panne, on se demande quand il va redémarrer. »

Si le nombre de colis à traiter par heure par chaque collaborateur reste flou (“ça change selon les secteurs et reste largement réalisable”), la base logistique U assure vouloir ” impliquer “ ses collaborateurs pour « qu’ils participent à l’amélioration du site ». “Nous n’obligeons pas les gens à travailler de nuit” ajoute le réalisateur. Aussi, le chantier envisage de revoir l’organisation du travail pour ” attirer “ nouveaux employés. Son objectif : fidéliser son personnel, une fois embauché, jusqu’à la retraite. A cet effet, le directeur du site souligne que des évolutions de carrière sont possibles, à chaque fois accompagnées de formations.

 
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