Les nouveaux 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie sont lancés, pleins de promesses

Même si le GDPL 1000 km est en place depuis 2009, avec un mode opératoire bien établie qui consiste à récolter des fonds pour promouvoir de saines habitudes de vie et financer des projets de recherche sur les maladies héréditaires orphelines, son co-fondateur a martelé les mots du champ lexical entourant la nouveauté, lors de son discours d’avant-départ.

Pierre Lavoie est visiblement tourné vers l’avenir, et même si cette 16e édition, « nouvelle », n’avait même pas encore 24 heures, vendredi matin, il semblait déjà convaincu que la recette était la bonne. L’année dernière, lors du meeting des cyclistes, il avait créé l’émoi en annonçant « la fin des 1000 km, comme on les connaît ». Ce souvenir, douloureux pour certains, semble déjà bien lointain.

«Quand une maison ne prend pas feu, on n’est pas pressé d’en sortir, mais quand le feu prend, on trouve toujours une façon originale de s’en sortir», explique Pierre Lavoie. Nous avons créé le chaos l’année dernière et c’est dans le chaos que l’on trouve les meilleures idées. Nous avons eu le courage de nous lancer dans un nouveau concept l’année suivante. Nous avons besoin d’une société axée sur une santé et un environnement durables. Le Grand Défi représente désormais ces deux valeurs et nous pouvons continuer d’avancer et de faire notre travail en matière de saines habitudes de vie.

Pierre Lavoie est optimiste quant à la suite des 1000 km du Grand Défi, à la lumière de la nouvelle mouture que son organisation a mise en place. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Depuis son lancement, les 1000 km ont permis de remettre plus de 32 millions de dollars aux écoles primaires du Québec, qui ont pu acheter des équipements sportifs pour faire bouger les jeunes. Cette année, environ 2,3 millions de dollars pourront être injectés. C’est un million de moins que l’an dernier, lors d’une édition record, mais qui n’était plus viable d’un point de vue environnemental, pour les fondateurs Pierre Lavoie et Germain Thibault.

Environ 250 projets de recherche sur les maladies orphelines ont également été financés, ce qui est à l’origine du Grand Défi, lorsque Pierre Lavoie a parcouru le Saguenay-Lac-Saint-Jean à vélo. Il souhaite alors donner un coup de main pour faire avancer la recherche sur l’acidose lactique, une maladie héréditaire récessive qui a coûté la vie à deux de ses enfants, Laurie et Raphaël.

La suite est connue, et avec ce qui a été lancé vendredi, il semble qu’on assiste au début de quelque chose d’encore plus grand.

«Nous changeons et nous cherchons à nous améliorer constamment», a déclaré Pierre Lavoie. Nous venons de créer un événement automobile qui fait bouger le monde, en plus d’être désormais bon pour l’environnement. Nous avons adopté les normes pour continuer à faire avancer le Québec dans la bonne direction.

La ministre responsable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Andrée Laforest, a participé à la première étape des 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Présent pour la partie protocolaire, le maire de Québec Bruno Marchand, également redoutable cycliste, s’est montré élogieux lors de son discours. Pas question de « bouder notre plaisir » de recevoir la caravane du Grand Défi, a-t-il évoqué, tout en jetant des fleurs à la direction de l’Université Laval, dont le site se transforme en immense camping pour la fin de semaine. Camping de luxe, encore faut-il qualifier.

« Ce sera une merveilleuse fin de semaine », a prédit le maire Marchand. Se renouveler ainsi est extraordinaire. C’est un privilège de travailler avec vous et merci d’avoir choisi le Québec. Merci à notre formidable partenaire, l’Université Laval, qui s’ouvre sur le monde. Ce n’était pas comme ça avant et Christie dit que c’est beau, une université ouverte sur sa communauté et qui se transforme. C’est une ville qui change et honnêtement, c’est pour le mieux.

Des distances de 118, 64 et 113 kilomètres sont au programme de vendredi qui se termine, techniquement, à 1h15. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Sur la route

La première étape d’environ 20 kilomètres proposait un passage dans le Vieux-Québec, via la Grande Allée passant sous la porte Saint-Louis, avant de descendre le long du fleuve Saint-Laurent. La côte de Gignac a donné un premier aperçu de ce qui attend les cyclistes. Certains ont parlé d’un parcours semé d’embûches, avec un dénivelé formidable lors de certaines étapes.

Vendredi, les secteurs de Cap-Tourmente, Saint-Augustin-de-Desmaures et Pont-Rouge sont à l’honneur. Des distances de 118, 64 et 113 kilomètres sont au programme d’une journée qui se termine, techniquement, à 1 h 15. Elle reprend aussitôt 30 minutes plus tard avec une escale sur la Rive-Sud, le long de la rivière Chaudière.

La Boucle animera une grande partie de la journée de samedi, avec un départ directement du pont de Québec. Les quelque 6 000 cyclistes attendus se dirigeront vers Lévis et ses environs, pour une boucle d’un peu plus de 130 kilomètres. Les riverains sont également invités à planifier leurs déplacements puisque le parcours est fermé à la circulation, du premier au dernier participant.

Cette 16e édition des 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie compte 1060 cyclistes.

Cette 16e édition des 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie compte 1060 cyclistes. (Frédéric Matte/Le Soleil)

 
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